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| Le téléchargement gratuit de logiciels autorisé par Sun |
| Certains logiciels du constructeur, dont la plate-forme Java Enterprise System, seront désormais disponibles en téléchargement. Sun espère ainsi créer un effet volume qui gonflera les demandes de support.
(02/12/2005) |
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Sun vient d'annoncer la mise à disposition d'une plate-forme de téléchargement de certains de ses logiciels. Sont concernés la plate-forme Java Enterprise System, le logiciel de gestion N1 et les outils Sun Studio Developer.
Cette initiative a pour but de créer du volume sur ces produits qui étaient jusqu'à présent payants. "Dans cette logique, il est nécessaire d'atteindre une masse critique en facilitant l'adoption de nos logiciels. Dans le marché du logiciel, quelques gros acteurs - IBM, Microsoft... - se partagent des marges considérables. Nous allons appliquer à ce marché la même logique différenciante qui nous a réussi sur les stations de travail et les serveurs d'entreprise Unix", déclare - confiant - Stéphane Aita, directeur logiciels France chez Sun.
Le dirigeant ne s'est pas précisément fixé d'objectifs en termes de nombre de téléchargements pour ces produits mais il garde en tête celui de Solaris qui, depuis un an, est disponible de la même manière.
"Entre le moment où nous avons annoncé que Solaris était disponible et maintenant, il y a eu 3 millions de téléchargements. Actuellement, sur Java Enterprise System, il y a plus d'un million de clients (ndlr : modèle payant à l'employé).
Et la France est le pays qui présente le plus important taux de pénétration par rapport à sa population. J'espère donc suivre cette même tendance, il n'y a pas de raison", complète Stéphane Aita.
Si ce volume est effectivement créé, ce sont les partenaires de Sun qui répercuteront la hausse de la demande en support et en accompagnement au déploiement de projets.
"Le logiciel pour le logiciel n'a plus de sens. Le logiciel est là pour supporter le service"
(Stéphane Aita - Sun)
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"Notre approche repose sur la création d'un écosystème qui va bénéficier du volume que nous allons créer. Autour de Solaris, tous les partenaires de Sun - plusieurs centaines - sont opérationnels, certifications à l'appui. Autour de la gestion d'identités, des partenaires majeurs, comme Capgemini, Accenture, Atos, BT, Octo Technology ou Solucom sont à l'oeuvre. Et pour les Web Services, nous avons notamment Unilog et Dreamsoft..." détaille Stéphane Aita.
Le pari de Sun est osé, voire risqué, reposant sur le fait que les clients basculeront effectivement vers des prestations de support et d'accompagnement. "Cette décision est-elle risquée ? Oui, pour nos concurrents ! Il faut bien voir que le temps où les clients achetaient des millions de licences sur étagère est révolu. Le logiciel pour le logiciel n'a plus de sens. Le logiciel est là pour supporter le service. Nous misons désormais sur le logiciel en tant que service", conclut Stéphane Aita.
Au cours du troisième trimestre 2005, le constructeur a réduit sa perte nette à 123 millions de dollars, pour une perte de 133 millions de dollars réalisée au cours du troisième trimestre 2004, malgré un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 2,73 milliards de dollars.
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