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Vedior France franchit le cap de la virtualisation
Le groupe spécialisé dans le recrutement et les ressources humaines, a adopté progressivement les solutions VMWare, d'abord sur ses environnements de tests, puis de production et enfin pour ses formations.  (06/01/2006)
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Dossier Exploitation informatique
Le Groupe Vedior France, filiale du 3ème groupe mondial de ressources humaines, est spécialisé dans le recrutement et le conseil RH. Avec 4 200 collaborateurs permanents, 400 000 collaborateurs délégués, 60 000 entreprises clientes et 900 agences, il est un acteur majeur de l'emploi en France. Sa direction informatique gère l'informatique de production et les projets pour l'ensemble des sociétés du groupe.

"En 2003, nous avons été amenés à évaluer des solutions de virtualisation afin de réaliser de la consolidation de serveurs existants. La virtualisation nous a semblé intéressante dans ce cadre pour monter une plate-forme de test en intégrant une infrastructure système complète. Ainsi, lors de la mise à l'épreuve d'un logiciel, nous pouvions observer la réaction de l'infrastructure dans sa globalité sans risquer la production", détaille Olivier Vallet, chef de projet au sein de la direction des systèmes d'information.

Or, cette procédure sans virtualisation requiert beaucoup de travail de paramétrage, d'installation ou de désinstallation, mobilisant trop de personnes. "Sur une seule machine, nous gérons une bibliothèque de serveurs, ce qui évite d'avoir à démarrer 100 serveurs à la fois", ajoute le chef de projet.

En 2003, IBM prête alors une machine de test avec des produits VMware. Une expérience concluante qui abouti à l'achat d'un serveur milieu de gamme (quadri-processeurs, 12 Go de mémoire vive), capable de traiter de 30 à 40 serveurs virtuels selon les besoins. Après la découverte de cette technologie, l'entreprise choisit d'en étendre l'usage à d'autres domaines, notamment celui de la récupération de ses anciens serveurs de production.

Un clonage des serveurs simplifiés à travers la gestion des fichiers
"Nous avions des serveurs âgés sur lesquels se trouvaient des applications à conserver, mais sans les moyens nécessaires à leur réinstallation. Or, une des fonctionnalités intéressante des produits VMware, est la création d'images de serveur physique. Cette image peut être par la suite transposée sur une machine virtuelle sans rien réinstaller d'autre. Il existe cependant des limites en termes de compatibilité matérielle des serveurs pouvant être virtualisés mais un tel problème peut être contourné", explique Olivier Vallet.

Pour limiter les risques lors de cette étape, l'équipe informatique sollicite la société de services Morse afin de garantir la compatibilité de ces anciennes machines avec l'outil de virtualisation P2V (du serveur physique vers le virtuel). Début 2004, une vingtaine de machines sont ainsi reprises à partir de 2 quadri-processeurs sous VMware, organisés en fail-over pour les besoins de la production. L'ensemble est relié au réseau de stockage SAN de l'environnement de production.

"Les serveurs virtuels ne sont que des fichiers déposés sur la baie de stockage centrale. L'intérêt consiste dès lors à pouvoir transférer l'image d'un serveur à un autre sans arrêter celui en cours. Cette fonction peut s'avérer utile pour réaliser des opérations de maintenance ou lors d'une panne d'un serveur virtuel", indique Olivier Vallet.

L'expérience étant concluante, les solutions de virtualisation ont gagné un troisième domaine, celui des machines de formations. "Cela nous donne une certaine souplesse d'exploitation, car il est possible de cloner un serveur Citrix rapidement par exemple. Nous avons aussi la possibilité de revenir en arrière plus facilement en rechargeant un fichier VMware", note le chef de projet.

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Et les bénéfices mesurés sont nombreux : indépendance du matériel, manipulation des serveurs facilitée, économies matérielles, meilleure sécurité et fiabilité. Les blocages quant à eux, ont majoritairement été d'ordres psychologiques, les éditeurs comme les collaborateurs étant encore peu habitués à la notion de serveurs virtuels.

Le projet en bref
Société
Vedior France
Secteur d'activité
Ressources humaines
Type de projet
Virtualisation
Solution retenue
VMware
Mise en production
début 2004
Périmètre
1 serveur de test + 2 serveurs de production
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
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