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Blacklistage : comment éviter le pire ?
Se faire radier d'un moteur de recherche majeur peut avoir de dramatiques conséquences. Souvent, le respect des règles énoncées suffit à ne pas se mettre en faute, même si un effort de clarification est attendu.  (24/03/2006)
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 Damien Selosse
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La revue du référencement
Article mis à jour le 24/03/2006. Etre désindexé (ou "blacklisté") d'un moteur de recherche constitue l'une des sanctions les plus lourdes qui soient pour un site marchand. Selon les chiffres de la Revue du Référencement, 42 % des internautes se rendent sur un site Web suite à une recherche dans un moteur, 27 % par accès direct et 32 % par le biais de liens externes.

A lui seul, et depuis février 2005, le moteur de recherche Google est devenu la première source de trafic du Web français, amenant en moyenne 33 % des internautes sur un site contre 31 % par accès direct et 36 % par des liens externes.

Généralement, une désindexation est infligée par les moteurs suite à une tentative de référencement forcé. Elle a pour conséquence directe la disparition du site dans les résultats de recherche.

Les techniques de tromperie ou de manipulation pour référencer son site dans les premières pages sont précisées dans les instructions ("guidelines") des moteurs. Damien Selosse, directeur de Pole Positioning, considère les règles de Google "comme les plus strictes" et celles que l'on doit suivre pour ne pas être banni d'un moteur.

Concrètement, les pratiques les plus couramment condamnées par les moteurs sont l'utilisation de textes et de liens cachés, le cloaking - technique qui consiste à présenter aux moteurs de recherche des pages différentes de celles que l'on affiche pour les internautes -, l'utilisation de termes non appropriés ou qui ne sont pas en rapport avec le contenu et, plus généralement, l'utilisation de pages satellites.

"Un grand nombre de sites utilisent encore ces techniques pour se placer dans les résultats", déplore le directeur de la société de référencement, "mais à terme leur position n'est pas durable".

"La dénonciation est à l'origine de la majorité des désindexations"
(Damien Selosse - Pole Positioning)
En effet, la politique des moteurs envers ces spammeurs se durcit, à l'image du discours de Matt Cutts - ingénieur chez Google - tenu sur son blog. Ce dernier incite la dénonciation de ces pratiques via le spamreport, formulaire dédié à la lutte contre le spam. Un internaute peut ainsi dénoncer les sites utilisant des techniques suspectes. "La dénonciation est à l'origine de la majorité des désindexations", affirme Damien Selosse (Pole Positioning).

En plus des interventions humaines, la détection automatique est le deuxième moyen de repérage de ces pratiques. "Les moteurs évoluent dans leur mode de crawl et, bien souvent, les robots ne suivent plus les liens dans les balises no script ou no frame", note l'expert en référencement.

Le blacklistage est utilisé par Google, Yahoo et MSN et ce, à différents niveaux. L'objectif final d'un moteur de recherche étant de proposer des résultats pertinents, ils ne veulent surtout pas que le référencement soit faussé, ce qui nuirait à leur crédibilité.

Autre phénomène remarqué sur Google, "l'effet sandbox" ("bac à sable"), sujet de discussion de nombreux forums mais jamais reconnu officiellement par le moteur. Ainsi, les nouveaux sites mettent beaucoup plus de temps à ressortir dans les classements. Damien Selosse n'a pas vraiment observé ce phénomène, mais il pense qu'il s'agit d'une sécurité pour les moteurs.

"Les sites favorisés sont ceux qui ont le plus d'ancienneté, ce qui permet d'éviter le spam de certains sites qui se créent uniquement pour être référencés dans les premières places, même pour un laps de temps très court. Maintenant, les sites mettent plus de temps, mais il ne s'agit pas d'une pénalité", complète le directeur de Pole Positioning.

La course au référencement pousse certains groupes à commettre des impairs
Le blaklistage concerne tout le monde. La course au référencement pousse certains groupes à commettre des impairs qui peuvent leur être fatals. "Certains utilisent des techniques bannies par les moteurs, pensant que la désindexation n'arrive qu'aux autres", constate Damien Selosse, à l'image de BMW en février dernier, dont le site allemand a été enlevé de la base d'indexation du moteur de recherche Google suite à la mise en ligne de pages cachées.

Pour rappel, plusieurs sociétés de référencement françaises, dont Netbooster (lire l'article du 16/09/2004) et Refposition ont été victimes de cette sanction de la part de Google au mois de septembre 2004.

"Une disparition volontaire du moteur est toujours justifiée", assène le directeur de Pole Positioning. Malgré tout, la vie du site est fortement liée aux moteurs. La conséquence d'une disparition peut être fatale et les moteurs se doivent de gérer sérieusement cette problématique.

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Même si les causes d'un blacklistage sont affichées sur les moteurs, elles restent malgré tout floues et incomplètes. Et surtout, avant toute désindexation, les moteurs devraient avertir les utilisateurs d'un risque de blaklistage.

La polémique risque d'ailleurs d'enfler : un site d'information sur les enfants, KinderStart.com, déréférencé par Google depuis mars 2005, vient de porter plainte contre lui pour méthodes abusives. Il reproche au moteur une baisse de 70 % de sa fréquentation et de 80 % de son chiffre d'affaires...

 
 
Emmeline RATIER, JDN Solutions Sommaire Moteur-Référencement
 
 
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