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LinuxWorld : le libre cherche à séduire les DSI
Que ce soit en matière de virtualisation ou via une harmonisation des interfaces graphiques, les acteurs Linux cherchent à faciliter la prise en main de l'OS, et son intégration au système d'entreprise.  (10/04/2006)
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Dossier Logiciels libres / Open Source
Le salon LinuxWorld qui s'est déroulé à Boston du 3 au 6 avril aura été marqué par plusieurs annonces majeurs sur le front de la virtualisation. Dans ce domaine, les éditeurs ont rivalisé d'arguments pour attirer l'attention des participants, avec pour objectif de répondre directement aux problématiques des directeurs de systèmes d'information.

Microsoft a notamment ouvert le bal en annonçant l'ouverture d'un support dédié à l'OS Linux pour son offre de virtualisation Virtual Server 2005 R2 (lire l'article du 05/04/2006). En marge de cette annonce, l'éditeur a présenté son portail Web dédié au système libre, nommé Port25.technet.com. Ce site Web a pour but de faire un point régulier sur les efforts d'interopérabilité des produits Microsoft avec Linux et l'Open Source en général.

A cette occasion, Intel et Red Hat ont annoncé le lancement d'un programme mondial de partenariat qui prévoit le partage d'informations, d'outils et la mise en place de support pour les développeurs Linux. Ce programme doit inciter la communauté des logiciels libres et de l'Open Source à se tourner massivement vers la conception de solutions optimisées pour les architectures en grille ou la virtualisation en utilisant des API standardisées.

Pour Kevin Kettler, le directeur technologique (CTO) de Dell, cette tendance à la généralisation de la virtualisation dans Linux doit faire prendre conscience au reste de l'industrie du logiciel de la nécessité d'adapter son modèle tarifaire aux environnements virtuels et d'en expliquer l'intérêt aux développeurs eux-mêmes. "La virtualisation offre une opportunité réelle de renforcer l'adoption de Linux sur le poste client, mais il reste quelques petites choses à régler pour rendre la virtualisation plus convaincante", déclarait-il lors de son discours de présentation à LinuxWorld.

Du coté des systèmes Linux, l'annonce la plus marquante est sans doute celle de l'OSDL. L'association chargée de la promotion des logiciels libres s'est lancée dans un projet global d'harmonisation des différentes distributions. L'idée étant de gommer les éventuels soucis d'interopérabilité afin de faciliter le travail des développeurs et encourager ainsi le lancement de nouveaux projets.

Red Hat dissout Fedora moins d'un an après son renouveau
Première étape de cette volonté d'harmonisation des distributions, un jeu de composants commun entre KDE et GNOME (les deux systèmes graphiques de Linux les plus populaires) a été mis à disposition de la communauté des développeurs Linux. Une initiative qui doit redonner confiance dans les chances de voir un jour l'OS se répandre sur le poste client au-delà des seuls initiés.

A l'inverse de cette touche d'optimisme, Red Hat a choisi de dissoudre sa fondation Fedora, chargée de coordonner les efforts de la communauté des développeurs autour de sa distribution Red Hat gratuite et de protéger juridiquement la Fedora Core. Un revers pour Red Hat qui réouvert la fondation en juin 2005, est obligé de la fermer à nouveau en raison de son manque de résultat.

La distribution Fedora reste pilotée par Red Hat à travers le conseil d'administration du Fedora Project tandis que la protection de la propriété intellectuelle s'effectuera par le biais de l'association Open Invention Network. La La Fedora reste une distribution Linux populaire sur des domaines comme les serveurs Web où elle détenait 16% du marché en décembre 2005 selon Netcraft.

La distribution Xandros quant à elle a fait la démonstration de ses nouvelles fonctionnalités de streaming audio et vidéo, une approche volontairement spécialisée par rapport à des Linux généralistes comme Red Hat ou SuSE.

Enfin, dans le secteur de la mobilité, Linux s'est illustré à travers PalmSource et sa plate-forme Linux d'accès qui se veut une alternative solide à Symbian et Windows Mobile sur le secteur des smartphones. Contrairement aux versions de Linux présentes dans les portables Samsung ou Motorola, cette plate-forme baptisée ALP livrera des API libres aux développeurs afin de favoriser la création d'applications sur ces terminaux.

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Dossier Logiciels libres / Open Source

Ce noyau Linux bénéficie d'adaptations pour le rendre compatible avec la taille des écrans de téléphones, mais aussi dans le but d'améliorer la durée de vie des batteries de l'appareil en réduisant sa consommation de ressources et en utilisant de la mémoire flash à la place d'un disque dur comme support de stockage. En plus de ce noyau, des applications comme le carnet d'adresses ont été implantées dans la plate-forme. Les premiers terminaux équipés de l'ALP de PalmSource sortiront à partir de l'année 2007.

 

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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