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| Sommaire DSI |
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| Rapport coût / productivité : et si le Mac l'emportait sur Windows ? |
| Dans une récente étude, le cabinet Pfeiffer Consulting analyse le coût et la productivité des systèmes Macintosh et Windows. La plate-forme d'Apple double celle de Microsoft sur des comparatifs ciblés pour l'industrie graphique.
(13/04/2006) |
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Quel système d'exploitation - et donc indirectement quelle plate-forme matérielle - peut permettre d'atteindre le meilleur équilibre entre coût et productivité ? Cette question existentielle pour un DSI est le point d'entrée vers la structuration du parc de postes clients.
La cabinet
Pfeiffer Consulting vient récemment de publier une étude analysant les forces et les faiblesses de ces deux systèmes d'exploitation en entreprise. L'accent est mis sur l'aspect gestion avec une étude des coûts (achat, déploiement, administration, sécurité) mais aussi de la productivité en mesurant les performances globales, après une mise en situation des OS pour les mêmes tâches et projets. Dès lors, le retour sur investissement permet de déceler quelle solution adopter selon ses besoins spécifiques.
La plupart des sociétés sondées pour cette analyse sont des professionnels de l'édition, secteur historiquement chasse gardée d'Apple mais
qui n'a cependant pas hésité à quitter la pomme pour rejoindre la communauté Windows et son interopérabilité. Ce choix qui n'est pas anodin permet d'approcher ainsi des connaisseurs des deux systèmes d'exploitation.
Financièrement parlant, les machines d'Apple sont toujours plus chères de 20 à 30% que leurs homologues PC tournant sur Windows. Cet écart tend à se creuser depuis 1998 lorsqu'Apple avait introduit l'Imac. Avec un prix moyen de 2500 euros pour un PowerMac G5, la station professionnelle reste encore chère malgré des baisses de prix fréquentes (lire l'article du 07/01/2005).
| Déployer un Mac prend une heure contre deux pour un PC Windows |
Argument en faveur des macintosh : une plate-forme Mac Os se déploie en moyenne en une heure, là où un PC sous Windows nécessite près du double de temps. Le rapport chiffre donc ce déploiement à 38 euros pour un Mac et 68 euros pour une machine sous Windows.
La maintenance du système se traduit aussi en avantage pour Apple : 81 minutes pour remplacer un Mac contre 136 minutes pour Windows. Le coût du support technique par ordinateur par intervention - plus courante en entreprise - passe proportionnellement de 49 à 83 euros. Il est cependant bon de rappeller que ce scénario avantageux pour Apple vient aussi du fait qu'il produit l'ordinateur et le système d'exploitation, facilitant dès lors l'installation là où Windows se doit de reconnaître des milliers de composants matériels hétérogènes.
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Coût et temps de maintenance : Mac Os vs Windows
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système
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temps moyen de déploiement
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coût moyen de déploiement
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temps moyen de ré-installation
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côut moyen de ré-installation
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Macintosh
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60,3 minutes
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38 euros
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81,3 minutes
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49 euros
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PC Windows
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114,7 minutes
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68 euros
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136,2 minutes
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83 euros
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Source : Pfeiffer Consulting
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En outre, malgré la simplicité d'utilisation pronée par l'éditeur de Mac Os, il apparaît que le support technique des entreprises ne saurait répondre que dans 7% des cas aux problèmes touchant les Mac dans le cas d'un parc partagé entre Windows et Mac OS. Près de 35% des membres du support technique pourraient y faire face avec une formation dédiée mais près d'un quart avoue ne pas pouvoir remplir cette mission. La migration devra donc penser à ré-évaluer les compétences internes ou à changer de prestataire dans le cas de l'infogérance.
Sur le plan de la performance, les deux systèmes sont au même niveau. Pour l'ouverture d'un fichier de 10 Mb sur Adobe Photoshop, le PC (station de travail Dell XPS) mettra seulement 1,6 secondes et le Mac 3,8 secondes mais les performances s'inversent lors d'un échange de ce même fichier entre Photoshop et InDesign.
Les performances des machines Apple ont souvent été pointées du doigt, même dans l'industrie graphique. Les machines ayant servi aux tests et utilisant des anciens processeurs PowerPc G4 ou G5 - malgré leur coût - n'arrivaient pas à dépasser les PCs. Aussi depuis le choix d'Apple d'abandonner IBM comme fournisseur de processeurs, Apple se targue de quadrupler les performances de ses actuels G4 par quatre avec la puce Intel Core Duo.
Pour le moment, les gammes professionnelles continuent de tourner avec un processeur G5, mais une mise à niveau du parc pourrait avoir lieu sous peu.
Les entreprises ayant migré de Mac à PC avaient choisi l'option compatibilité pour faciliter les échanges vers l'extérieur. Un renversement de la situation est possible.
En effet, l'annonce récente de Boot Camp (lire l'article du 07/04/2006), composant logiciel ouvrant ces nouveaux MacTel à Windows
peut réconquérir ces professionnels de l'édition. L'application Parallels Workstation 2.1 met enfin la virtualisation à la portée des Macs. Tirant profit de la technologie VT embarquée sur les nouveaux processeurs Intel, les machines de la pomme peuvent ouvrir simultanément des fenêtres Mac, Windows et même Linux sous Mac OS.
Apple espère donc bien de prendre des parts de marché aux premiers fournisseurs de postes clients (HP, Dell et Lenovo).
Aujourd'hui, en attendant l'intégration de ces nouvelles fonctionnalités, le gain de temps observé sur la maintenance séduit encore bon nombre d'entreprises. Gagner une heure par poste est un avantage clé pour l'industrie graphique qui, comme la presse possède un rythme quotidien. La productivité supplante ici la performance système.
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