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David Degrelle
PDG
1ère Position
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En soit, l'annonce d'un nouveau projet dans le domaine de la recherche sur Internet, européen qui plus est, est toujours une bonne nouvelle pour enrayer toute situation de monopole et de position dominante d'un seul pays ou d'une seule société.
Cependant, Quaero n'aura du sens que lorsqu'il sera accessible, pertinent et utilisé par le plus grand nombre sur le Web. Or, depuis l'annonce nous n'avons toujours rien vu de concret sortir de Quaero pour être en mesure de donner un avis sur les avantages et atouts de ce projet en devenir. Quaero signifie en latin "chercher", il lui faut maintenant "trouver".
L'écart creusé par Google en première position des moteurs avec plus de 84 % de l'audience et la deuxième position de Yahoo! France, loin derrière avec moins de 5 % de parts, montre de manière évidente la place disponible pour un nouvel arrivant dans le monde des moteurs.
Les internautes n'utilisent en effet qu'un - voire deux - outils de recherche différents. Ils leur faut une bonne raison, ou une grande déception, avant de décider de changer de moteurs.
Disposer d'une technologie innovante et de rupture est certainement la bonne approche de la part de Quaero, face à Yahoo ou MSN qui sont inscrits dans une logique de copieur de Google.
Dans le cadre de la démarche de plus en plus citoyenne des utilisateurs autour de la contribution, l'échange et le partage d'informations et de ressources sur le Web, il est intéressant de voir des fonds publics investir dans ce projet.
Savoir tout ce qui est recherché sur la planète, en temps réel, est un sacré pouvoir, actuellement aux mains de Google.
Que ce pouvoir soit entre les mains d'entreprises privées ou publiques n'est pas si évident que cela à trancher tant que nous ne connaissons pas avec certitude les intentions des uns et des autres et les garanties qu'ils sont en mesure de nous apporter, à nous utilisateurs, citoyens du Web.
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