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| Le collaboratif au service de la productivité |
| Une enquête de Frost et Sullivan met en avant les bénéfices des outils collaboratifs. Face à la mondialisation et à l'éloignement géographique, ils permettent des gains de temps tout en optimisant l'organisation.
(13/06/2006) |
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La collaboration serait un facteur clé de productivité. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par Frost et Sullivan et sponsorisée par Verizon Business et Microsoft Corp. Juste devant l'orientation stratégique et les turbulences du marché, la collaboration serait même le facteur ayant le plus fort impact sur la productivité.
L'étude a été conduite auprès de 946 cadres commerciaux et technologiques sélectionnés au sein de 2 000 PME et sociétés internationales aux Etats-unis, en Europe occidentale (France, Allemagne et Royaume-Uni) et en Asie-Pacifique (Australie, Hong-Kong et Japon). Six secteurs "verticaux" ont été identifiés pour affiner les résultats de l'enquête : la santé, le gouvernement, les hautes technologies, le secteur tertiaire, les services financiers et l'industrie.
Sujet central de l'enquête, Frost & Sullivan s'est penché sur la définition du terme collaboration. Au sein d'une organisation, la collaboration est, selon le cabinet, une interaction entre la culture et la technologie, notamment lorsqu'elle est mise en oeuvre par le biais des conférences audio et Internet, des messageries électronique et instantanée.
La "capacité à collaborer" est définie comme l'indice de référence. Elle repose sur deux critères : l'orientation et l'infrastructure de l'organisation pour collaborer d'une part, et la nature et l'étendue de la collaboration d'autre part. Ce second critère s'appuie notamment sur la culture et les processus de l'entreprise qui encouragent le travail d'équipe.
Premier constat, une homogénéité de l'apport de la collaboration. Quelle que soit la région du monde et quel que soit le secteur d'activité, une meilleure collaboration améliore sensiblement la productivité globale de l'entreprise.
Plusieurs raisons à cela : d'abord, le gain de temps. En effet, pour presque 60% des personnes interrogées dans les trois régions identifiées, une conférence à distance (audio/Web/vidéo) est une bonne alternative à une réunion en face à face.
| Les Américains préfèrent les e-mails, les Européens le contact direct |
En revanche, presque trois sondés sur quatre considèrent que des moments doivent être impérativement réservés au travail "solo", sans être dérangé tandis que la même part apprécie malgré tout la possibilité de travailler quel que soit l'endroit où ils se trouvent.
Les nouvelles technologies apparaissent donc comme un atout majeur dans la recherche permanente de gains de productivité.
A ce sujet, les Européens sont en tête des demandeurs de nouveautés : ils sont ainsi 73%, juste devant la région Asie-Pacifique (72%) et loin devant les Etats-Unis (57%), toujours prêts à essayer de nouveaux modes de communication et de nouveaux "gadgets".
Pourtant, ils sont parmi ceux qui communiquent le moins même s'ils considèrent que les nouvelles technologies leur permettent de travailler mieux et plus rapidement grâce principalement à l'accès quasi immédiat à l'information.
Plus en détail, l'étude montre que la culture influence la propension à consommer tel ou tel mode de travail collaboratif : les Américains aiment mieux travailler seuls (51%) et préfèrent envoyer des mails plutôt que de téléphoner ; les Européens apprécient le travail en équipe (77%) et préfèrent les contacts directs plutôt que les messages sur répondeur tandis que les professionnels de la région Asie-Pacifique souhaitent eux rester en contact pendant leur journée de travail.
Quoiqu'il en soit, tous sont d'accord sur un point : la mondialisation a entraîné une mutation des méthodes de travail. On travaille de plus en plus entre sites distants et pour 69% des répondants, les technologies de l'information et de la communication permettent dans cette configuration une meilleure organisation. Et 76% arrivent à la même conclusion : les efforts de collaboration augmentent la productivité globale de leur entreprise.
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