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| Vico opte pour la gestion partagée des approvisionnements |
| Pour améliorer la gestion de l'approvisionnement de certains entrepôts de Carrefour, le roi de la pomme de terre s'est tourné vers la solution E.W.R d'Influe Illicom.
(14/06/2006) |
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Vico est le roi de la pomme de la terre depuis plus de 50 ans. Basée à Vic-sur-Aisne (Aisne), la société a réalisé en 2005, grâce à sa purée en flocons et autres chips, un chiffre d'environ 115 millions d'euros. Elle emploie aujourd'hui plus de 250 personnes.
Afin d'améliorer la gestion d'approvisionnement de ses clients (les distributeurs), l'industriel a choisi de mettre en place l'outil E.W.R d'Influe Illicom.
E.W.R est un outil de GPA (gestion partagée des approvisionnements). Pourquoi partagée ? Car c'est l'industriel qui est à l'origine des propositions de commande et non l'inverse.
La mise en place d'un tel système a un double objectif : pour l'industriel, l'outil doit lui permettre de mieux gérer sa production sans se laisser surprendre par les demandes d'approvisionnement de ses clients. Pour les distributeurs, le processus de commandes est simplifié : il ne leur reste qu'à valider le bon de commande proposée par le partenaire.
Pour l'instant, l'outil ne concerne qu'une toute petite partie de la production de Vico puisqu'il n'est relié qu'à deux entrepôts de Carrefour. Deux nouveaux entrepôts sont actuellement en cours d'équipement. Le projet est né chez Vico sous l'impulsion du géant de la grande distribution, qui travaille de plus en plus en GPA. Séduite, l'entreprise Vico s'est tournée vers Influe Illicom à l'origine de nombreux projets de GPA entre Carrefour et d'autres industriels.
| Le système de GPA modifie sensiblement les méthodes de travail |
Le système de GPA modifie sensiblement les méthodes de travail entre les fabricants et les distributeurs. En règle générale, le fabricant reçoit tous les jours l'état des stocks de l'entrepôt client. Si le stock atteint un seuil critique déterminé, le client doit alors passer commande auprès de son fournisseur.
Avec E.W.R, le travail d'analyse des stocks et des "sorties magasins" est ici confié en amont à l'outil, interfacé avec l'outil de gestion des stocks. En fonction de ces données, E.W.R édite lui-même une proposition de réapprovisionnement des entrepôts. Celle-ci est d'abord avalisée par le responsable des ventes pour le distributeur concerné, qui l'envoie dans un second temps au responsable des achats du client. Si la quantité lui convient, il n'a plus qu'à accepter la proposition pour valider la commande.
E.W.R est un logiciel de type client/serveur accessible depuis les postes de travail via TSE. "Environ 15 jours ont été nécessaires au développement de l'interface avec l'outil de gestion des stocks" précise Jean-Philippe Mamosa, responsable technique du projet. Avant de poursuivre : "tout le travail d'E.W.R est basé sur les informations fournies par cet outil".
E.W.R nécessite par ailleurs un paramétrage important avant sa mise en production. En effet, de nombreux paramètres sont à prendre en compte lors du calcul de la quantité à proposer au client. Outre le seuil critique, des statistiques de ventes les plus précises possibles permettront à l'outil de tomber au plus juste.
| L'intervention humaine reste indispensable |
Pour cela, un à deux mois sont nécessaires avant la mise en production de l'outil. "Ce délai est nécessaire pour obtenir un historique et un recul satisfaisants quant aux ventes de produits" explique Céline Lucas, responsable du service client de Vico.
Pour Vico, l'intervention humaine est quasi-indispensable. En effet, le marché des chips est particulièrement sensible à la météo mais aussi à divers évènements, difficilement paramétrables dans l'outil. "Il va de soi que le beau temps incite au pique-nique et à l'apéritif, qui s'accompagnent généralement de chips. Le Mondial de la FIFA devrait également accroître sensiblement les ventes", s'enthousiasme Céline Lucas.
Les propositions de commandes sont alors revues à la hausse ou à la baisse par le responsable des ventes avant l'envoi à l'entrepôt. Cette dernière opération permet à l'industriel de faire une proposition la plus réaliste possible pour le client, afin qu'il n'ait plus qu'à l'accepter.
Le retour de la part de Carrefour est aujourd'hui positif. "L'unité de mesure est simple : moins les clients ont à modifier les quantités commandées, plus ils sont satisfaits", explique la responsable du service client. Aussi, pas question de "forcer sur les quantités proposées au client" prévient-elle.
De leur côté, les responsables de Vico paraissent plutôt satisfaits : "E.W.R permet de coller au plus près de la réalité du marché et de nos clients tout en nous permettant d'adapter notre production au plus juste", se réjouit Céline Lucas. Un vrai travail collaboratif !
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