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L'enjeu transversal de la traçabilité
De l'agriculteur au fournisseur de la grande surface, l'ensemble des acteurs de chaîne agroalimentaire sont concernés par l'enjeu de la traçabilité des produits, au-delà de leur problématiques métiers propres.   (26/06/2006)
  Enquête

Agroalimentaire

 Introduction
 Processus de traçabilité dématérialisé
 Une plate-forme décisionnelle au service de la fertilisation
 L'agriculture de haute précision avec le GPS
Principal enjeu touchant à la sécurité alimentaire, la traçabilité des matières premières et des produits finis est une problématique présente tout au long de la chaîne du secteur de l'agroalimentaire, du monde de l'agriculture à celui de la transformation et du conditionnement.

Les différents acteurs du secteur ont vite compris l'intérêt de l'informatique pour optimiser la gestion de ce type de processus. Suivant de prés les politiques qualité de la grande distribution, les fournisseurs en bout de chaîne ont été en général dans les premiers à se lancer dans des projets de dématérialisation. Ce mouvement de fond a été lancé il y a environ une dizaine d'années.

Depuis, les sociétés agroalimentaires n'ont pas cessé d'améliorer les solutions de traçabilité. Leurs systèmes reposent la plupart du temps sur un marquage de produits par le biais de codes à barres, comme c'est le cas pour Covi : une société spécialisée dans les conserves à base de viande, les plats cuisinés ainsi que les pâtés et les terrines.

Covi dote ses palettes et lots d'un identifiant permettant d'en assurer la traçabilité jusque chez ses clients. "Ainsi, en cas de problème de qualité, nous pouvons rapidement connaître la destination d'un produit et lancer une procédure de rappel", explique Alexandre Boucaud, directeur administratif et financier de la société. Chaque lot ainsi reconnu est en outre associé à une série de données (origine, date limite d'utilisation) transmises aux clients en EDI (lire l'article).

Mais la problématique de la traçabilité se pose aussi pour les acteurs amont, dès la production des matières premières. Tout comme Covi, Pierre Martin, à la tête d'une exploitation de grandes cultures dans la Marne, fait également appel à l'informatique pour supporter cette tâche. "Le logiciel Agrimap me permet de gérer l'ensemble de la traçabilité des traitements par surfaces, des semis aux apports en azotes et engrais lourds. Il facilite la collecte des données d'intervention que nous devons communiquer aux coopératives", explique t-il.

Sur le plan de la production, Pierre Martin a choisi les technologies GPS pour optimiser son travail sur le terrain, notamment pour la mesure des parcelles et l'optimisation des passages de machines dans le champ. A la différence des acteurs de l'agroalimentaire qui resteront centrés sur des solutions d'ERP de suivi de production plus traditionnelle, on constate que les grands céréaliers mettent en oeuvre des systèmes très spécifiques à l'image de cet agriculteur dont l'exploitation s'étend sur 150 hectares (lire l'article).

Il est vrai qu'avec la baisse du nombre d'agriculteurs, il paraît de plus en plus important de se doter de dispositifs permettant la gestion d'espaces de plus en plus grands par un nombre réduit de personnes. La plate-forme élaborée par la Confédération Générale des Betteraviers à destination de ses adhérents a elle aussi pour but de répondre à cet enjeu.

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Agroalimentaire

 Introduction
 Processus de traçabilité dématérialisé
 Une plate-forme décisionnelle au service de la fertilisation
 L'agriculture de haute précision avec le GPS
Articulée autour d'un moteur cartographique, cette solution, baptisée Visioplaine, propose notamment un certain nombre de services d'analyse environnementale et de sol, avec pour objectif de faciliter le travail de suivi des cultures. Permettant aux abonnées d'échanger des informations, il s'agit d'un véritable outil d'aide à la décision en matière de fertilisation, permettant à l'agriculteur d'affiner ses dosages en matière de semis et d'engrais parcelle par parcelle.

Complémentaire aux terminaux GPS, elle permet de prendre en compte les données cartographiques des systèmes de positionnement par satellite, en vue d'affiner la politique de fertilisation en fonction des analyses de sol réalisées. En bout de chaîne, elle assure jusqu'à la génération de cartes pouvant être chargées dans l'ordinateur de dosage (équipé d'un GPS) en vue d'adapter les traitements au regard des zones lors du passage du tracteur (lire l'article).

Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Intranet-Extranet
 
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