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L'animation
de réseau au cur de la publication de contenus |
Animer son
réseau de contributeurs intranet permet de sensibiliser efficacement les collaborateurs
aux enjeux du partage d'informations et de documents. Leur responsabilisation
doit être plus que jamais recherchée.
(25/08/2006)
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| Dans la jungle de la publication des contenus intranet, l'animation de
réseaux de contributeurs constitue une préoccupation d'importance
pour nombre d'entreprises. Mais si l'information corporate et institutionnelle
n'a pas nécessairement besoin d'être soutenue par une telle démarche,
il n'en n'est pas de même pour celle issue des métiers.
Apparaissant comme un révélateur de l'organisation et de la culture
de l'entreprise, l'intranet laisse non plus seulement la parole à des utilisateurs
qui se regroupent (de plus en plus) en communautés métiers, de pratique
ou d'experts, mais les amènent désormais à en produire, diffuser
et partager des contenus (lire l'article sur les
enjeux autour des outils de weblogs et wikis du 17/06/05).
Favoriser le nombre
et la diversité des publications repose bien sur un travail de promotion
auprès des contributeurs de contenus eux-mêmes, mais également
d'animation auprès des collaborateurs en charge d'une communauté,
et ce, très en amont de la phase de mise en production de l'intranet.
"Au lancement d'une communauté, il est souhaitable de suivre
leurs premiers pas et d'en soutenir les responsables pour les conseiller face
aux inévitables difficultés d'appropriation que pourront rencontrer les utilisateurs",
fait savoir Jean-Christophe Loubet del Bayle directeur eBusiness au sein de Saint-Gobain
Vitrage. "Au-delà de la promotion des contenus auprès des utilisateurs,
l'animation des réseaux de contributeurs constitue le meilleur ambassadeur des
intranets d'entreprise. Sous-estimer ce levier de conduite du changement et l'entreprise
doit s'attendre à des résistances voire à un rejet des plates-formes de
publication de documents", prévient de son côté Gregory
Delemazure, directeur de projet systèmes d'information au sein de la société de
conseil Axessio. Pour autant, moins que les nombre et taille des communautés
représentées au sein d'un intranet, c'est surtout la maturité
de l'entreprise vis à vis de ses processus dématérialisés
de publication contenus qui constituera un pré-requis essentiel à
la démarche d'animation de réseaux.
"La
démarche d'animation est au cur de la responsabilisation des membres
de la communauté" (Jean-Christophe
Loubet del Bayle - Saint-Gobain Vitrage) |
Cette dernière repose alors sur une responsabilisation des membres
de la communauté s'exerçant la plupart du temps au cours de réunions
de sensibilisation (virtuelles ou non) mises en place - le plus souvent - par
le comité éditorial ou l'entité en charge de leur promotion.
"La démarche d'animation passe par une phase de responsabilisation
des membres d'une communauté et leur appropriation de la communauté à
laquelle ils appartiennent. De même, les contributions qu'ils sont amenés
à effectuer doivent faire partie intégrante de leurs attributions",
fait remarquer Jean-Christophe Loubet del Bayle. Cependant, elle ne pourrait
pas se dérouler dans les meilleures conditions sans compter sur la facilité
de publication d'informations et de documents offert par son outil de GED (Gestion
Electronique de Documents), même si elle ne doit pas être le seul
élément à considérer. "La démarche
d'animation de ses réseaux de contributeurs ne dépend pas seulement
des technologies de publication de contenus mises en oeuvre mais également
de la capacité des membres d'une communauté de contributeurs à se
responsabiliser dans la production régulière de contenus",
analyse de son côté Alain Risbourg, co-fondateur de Jalios, éditeur
français de gestion de contenu. "Il n'existe pas de fréquence idéale
pour animer son réseau de contributeurs, qui seront souvent décidées
en fonction des chartes éditoriales et d'utilisation fixées par les entreprises",
note Olivier Lemaitre, directeur de la société de services Atragene
Conseil. D'apparences anodines, et formalisées, ces réunions pourront
néanmoins être sources de quelques déconvenues. "Les
réunions trimestrielles entre webmasters ont rapidement montré leurs limites,
compte tenu de la diversité des publics représentés, des préoccupations individuelles.
Il apparaît difficile de répondre aux exigences de chacun lorsque les contributeurs
ne sont pas soumis aux mêmes contraintes techniques avec le recours à FrontPage
pour certains, et à Sharepoint pour d'autres", indique Serge Miard.
Et Gregory Delemazure de conclure : "le réseau de contributeurs ne peut pas
survivre pas à un manque d'animation qui se traduira d'une part par une faiblesse
de contenus publiés et d'autre part par une lacune en termes de partage de points
de vue et des opinions, dont la présence aujourd'hui sur un intranet est
essentielle". | | |
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