ANALYSE
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Applications distantes : le renouveau du client léger ?
On le croyait voué à la disparition, le terme de "client léger" fait son grand retour. Il doit son salut à l'apparition des applications Web distantes, en location ou hébergées en interne.   (13/09/2006)
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Le client léger est mort. Vive le client léger ! Autrefois, le client léger désignait uniquement un matériel : le terminal. Opposé au client lourd, il n'a généralement pas de disque dur ni de périphériques extérieurs.

Il s'agit d'un écran, d'une souris, d'un clavier, d'un minimum de mémoire et surtout d'une carte réseau, lui permettant de se connecter à un serveur central contenant l'application dite "client/serveur".

"Ce type de système présente l'inconvénient d'un coût faramineux du serveur central (Citrix, TSE, etc), cerveau du système, qui relaie l'information à des clients passifs", souligne Christophe Raymond, Directeur de Cegid, dont la gamme complète est désormais proposée en mode locatif.

Avec l'avènement des applications Web, on parle désormais de client léger logiciel, avec à la clé de substantielles modifications de fond. Dans ce cas, le client léger ne désigne pas la machine mais le logiciel à partir duquel l'utilisateur peut accéder à l'ensemble de ses applications distantes : le navigateur Web.

C'est là toute la différrence avec les anciennes générations. Au début du modèle client-serveur, chaque application disposait de son propre logiciel client propriétaire. Lors de la mise à jour de la partie serveur, une mise à jour du client était très souvent nécessaire, annihilant du même coup l'intérêt économique du modèle.

En effet, à l'opposé des postes lourds, le client léger a pour principal objectif la réduction du coût de possession (ou TCO, Total Cost of Ownership) de chaque poste client. On y inclue le prix d'achat, mais aussi et surtout le coût de maintenance, de mise à jour et de formation du personnel, indispensable pour un logiciel client propriétaire.

Au contraire, les applications distantes d'aujourd'hui élaborées sur le modèle Web, sont stockées sur des serveurs Web standards. Elles génèrent des pages HTML dynamiques compatibles avec le navigateur choisi par l'entreprise pour ses postes clients, voire même dans certains cas avec la plupart des navigateurs Web.

Le navigateur Web pour tout faire
Et vice versa. Le temps d'une application unique dans l'entreprise est loin. Toutes sortes d'applications composent le système d'information de l'entreprise moderne : e-mail, bureautique, gestion de l'entreprise, etc. Le navigateur Web devenant le point d'entrée de tous les outils d'une entreprise, via un portail par exemple.

"C'est l'une des raisons majeures du relatif échec du client léger de type terminal, généralement conçu pour une seule application, indique Jérôme Marc, ingénieur avant-vente chez Software AG. Aujourd'hui, la demande d'interface Web est quasi unanime".

Bien sûr, les évolutions techniques récentes ne sont certainement pas étrangères au phénomène. "Pendant quelques années, le Web est tombé en panne [en termes d'évolutions, ndlr], poursuit-il. De fait, il n'était pas vraiment adapté aux applications métier".

Le directeur technique de Cegid est aussi de cet avis : "l'évolution des technologies à tous les niveaux (ergonomie, débit, etc) permet d'offrir une excellente qualité de service à un coût devenu raisonnable, tout en assurant la sécurité et l'accessibilité nécessaire à des applications critiques".

En effet, amorcée par le Javascript, puis rejoint par Java, .Net ou Ajax, la révolution Web 2.0 est en marche. En plaçant l'utilisateur au coeur du processus, le modèle Web 2.0 s'adapte particulièrement aux applications d'entreprise où le salarié est "acteur" du processus métier.

L'utilisateur dispose ainsi d'une interface riche et dynamique (drag&drop, multifenêtrage, etc), sans besoin de rechargement constant des pages."Grâce à ces technologies, l'intelligence est partagée entre serveur et clients" sourit Christophe Raymond.

Centralisé, hébergée ou mode ASP ?
Autre sujet brûlant du nouveau modèle client/serveur : l'hébergement. Deux options s'offrent aux entreprises. Investir dans un serveur Web. Cette option, onéreuse à l'achat et à l'entretien, offre l'avantage de conserver le contrôle de la chaîne applicative de bout en bout, tout en assurant la sécurité des informations, parfois sensibles, des informations stockées et/ou échangées.

D'un autre côté, le modèle hébergé, libère l'entreprise des contraintes de possession d'un serveur Web. En contrepartie de quoi, elle devient dépendante d'une entité externe qu'elle ne maîtrise forcément pas. "De façon majoritaire, les entreprises choisissent d'héberger elles-mêmes leurs applications" précise le consultant Software AG.

Christophe Raymond est moins tranché dans ses propos : "Il faut bien distinguer l'hébergement sur serveur dédié et le mode ASP -Application Service Provider-, sur serveurs mutualisés. Ce dernier offre notamment aux TPE la possibilité d'accéder à des applications avancées pour un coût dérisoire".

"Bien sûr, des freins psychologiques existent, poursuit-il. Et parmi eux, la crainte d'externaliser ou encore l'insuffisance de disponibilité. Mais pour les PME, le rapport qualité/coût est bien plus intéressant que la dotation d'un service informatique interne".

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Il est aujourd'hui clair que le navigateur Web a engagé une petite révolution dans le monde de l'informatique. Verra-t-on pour autant un jour des ordinateurs simplement munis d'un OS et d'un navigateur Web ? "Je ne sais pas, répond simplement le directeur technique de Cegid. Si c'est le cas, je ne parlerais pas de navigateur mais plutôt de client riche universel".

Ludovic TICHIT, JDN Solutions Sommaire Intranet-Extranet
 
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