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| Mythe et réalité du Web 2.0 to host |
| Le rhabillage d'applications anciennes sous forme d'interfaces de nouvelle génération n'est pas nouveau. Mais les éditeurs spécialisés dans la reprise de vieux systèmes surfent eux aussi sur la vague du Web 2.0.
(17/10/2006) |
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Avec l'apparition des serveurs d'applications basés sur les standards Web, les DSI se sont demandés comment faire évoluer leurs programmes d'ancienne génération vers ce nouvel univers. Pour beaucoup, la voie de la migration n'était pas toujours envisageable. Il est difficile en effet d'abandonner une solution qui a fait ses preuves en termes de sécurité et de performance et autour de laquelle l'entreprise a bâti une expertise, pour un environnement technologique émergeant.
Proposant une alternative à la migration compléte, des éditeurs ont lancé des solutions d'intégration pour permettre d'accéder à ces logiciels centraux par le biais d'interfaces Web, en lieu et place de moniteurs propriétaires. La méthode est baptisée en anglais Web to host. Avec l'arrivée du Web 2.0, qui se caractérise notamment par la création de fonctions Web apparentées au monde des interfaces riches, les acteurs du segment ont fait évolué leurs offres.
C'est notamment le cas de la société Syspertec. En 2002, cet éditeur français propose un premier outil de traduction des programmes 32/70 sous forme d'écrans HTML traditionnels. "Début 2005 commençaient à apparaître les premières applications en Ajax. Nous avons tout de suite compris ce que ces requêtes JavaScript pouvaient nous apporter pour enrichir les interfaces Web de nos clients en matière d'interactivité", commente Jean-Michel Saby, directeur de développement de Syspertec.
| Une première étape chez Seagull : le déploiement de Web Services |
Il ajoute : "l'Ajax introduisait notamment la notion de requête asynchrone et permettait de concentrer les mises à jour sur un point précis de l'écran". L'éditeur initie alors une politique produit en ce sens.
Après avoir développé une première application de gestion de requêtes asynchrones à partir de son serveur Web, Syspertec décide de tirer partie des nombreuses interfaces de programmation et bibliothèques JavaScript apparues en Open Source dans les mois qui suivent. "Ces codes nous permettent d'adapter plus efficacement notre solution aux problématiques des projets", commente Jean-Michel Saby. Parmi les bibliothèques exploitées par Syspertec : YUI (de Yahoo) ainsi le kit d'outils Dojo, qu'il utilise notamment pour réaliser des tableaux triables.
Chez Seagull, l'un des principaux acteurs mondiaux du Web to host, l'Ajax n'est pas encore une réalité. "Nos produits peuvent néanmoins dialoguer en temps réel avec les applications systèmes par le biais de Web Services. Par ce biais, nous pouvons construire des interfaces Web présentant des fonctions composites, qui s'apparentent au Web 2.0", explique
Yves Guéry, responsable des services et directeur technique de Seagull Software en France.
Seagull planche sur la possibilité d'intégrer un dispositif de développement de codes Ajax dans sa solution. Pour l'heure, le groupe a signé un accord avec Ecensity qui propose une solution de réécriture d'interfaces en mode Web incluant la spécification Ajax.
Chez Syspertec, l'heure est aux premiers projets de déploiement d'interfaces Web 2.0. "Une banque a opté pour notre solution Virtel pour transformer en HTML les écrans de ses applications mainframe. Nous leur avons mis en place une bibliothèque JavaScript pour gérer un menu de navigation qui devait être présent sur toute l'application sans pour autant être chargé à chaque ouverture de pages", note Jean-Michel Saby. "C'est un bon exemple de l'apport du Web 2.0 en matière de développement et d'interactivité."
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