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| Une semaine d'actualité avec... Jérôme Morlon (Benchmark Group) |
| Accord de coopération entre Microsoft et Novell, offshorisation possible de 1,3 million d'emplois en Europe et création d'un cursus formant des consultants ERP... Tels ont été les sujets abordés cette semaine.
(13/11/2006) |
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| Jérôme Morlon
est Directeur nouvelles technologies au Benchmark Group |
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Au programme de cette semaine, l'accord de coopération entre Microsoft et Novell, une étude du cabinet Hackett Group qui prédit l'offshorisation en Europe de 1,3 million d'emplois dans les 10 prochaines années et la création d'un cursus pour former des consultants ERP.
- L'accord entre Microsoft et Novell
En début de semaine, Novell et Microsoft ont signé un accord de coopération à la fois commercial et technique. A la clé, une enveloppe globale de 500 millions de dollars. Microsoft versera par exemple 240 millions de dollars à Novell pour le support et la maintenance de Suse Linux Entreprise Server qu'il va proposer à sa propre clientèle. Un volet consacré aux brevets prévoit de son côté que chaque partie versera à l'autre des royalties pour utiliser la propriété intellectuelle de l'autre.
"Soit on considère que cela veut dire que Microsoft reconnaît Linux, dans le sens où Microsoft donne en quelque sorte son blanc-seing pour que des logiciels Linux tournent sous Windows et vice-versa. Soit on considère que, d'une part, Novell ne veut pas dire Linux - et que de fait Novell est un éditeur classique qui se trouve proposer une distribution Linux, SuSE, acquise en 2003 -, et que d'autre part l'accord, si on regarde bien, est un accord de protection. En particulier, Microsoft promet à Novell, moyennant finances, de ne pas attaquer en violation de propriété intellectuelle les utilisateurs des technologies embarquées dans SuSE Linux", déclare le dirigeant.
- 1,3 million d'emplois offshorisés en Europe dans les 10 prochaines années
C'est le chiffre avancé par le cabinet Hackett Group avec, en ligne de mire, l'externalisation de la partie "back-office".
"Les analystes responsables de l'étude ont une vision plutôt positive du phénomène qui, bien évidemment, a aussi de quoi effrayer beaucoup de gens inquiets pour leur emploi. Ce que je retiens surtout c'est qu'en France, le Syntec avance des prévisions très différentes en prévoyant que l'offshore ne va pas décoller aussi vite, loin de là. Donc qu'une grande incertitude demeure et que, selon qu'on lui prête plus d'avantages ou plus d'inconvénients, les tendances annoncées s'inversent", analyse Jérôme Morlon.
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"Là, on touche à une question fondamentale : jusqu'où peut-on lier l'enseignement théorique à l'enseignement d'un outil ? S'il est nécessaire de pratiquer, il faut sur le papier que l'outil choisi soit suffisamment générique pour qu'on puisse appliquer les mêmes méthodes, avec un peu d'ajustement, à d'autres outils similaires", note Jérôme Morlon.
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