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Munich se laisse tenter par des licences Windows d'occasion
Instigatrice d'un vaste projet de migration Open Source, la ville allemande a cependant acquis 2 000 licences de Windows 2000… d'occasion. Permettant des rabais de 20 à 70%, le modèle de revente séduit.  (04/01/2007)
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La municipalité allemande de Munich tire son renom dans la communauté Open Source de son projet LiMux, ou Linux für München (Linux pour Munich). Le conseil municipal avait en effet décidé en mai 2003 d'abandonner progressivement les logiciels propriétaires de Microsoft, comme Windows et Office, au profit de solutions libres. Les logiciels Debian, OpenOffice et Firefox avaient ainsi été retenus, au grand dam de Novell qui n'avait pas hésité à fournir gratuitement l'expertise de ses ingénieurs - près d'une centaine d'heures-hommes.

Microsoft n'aura pas non plus économisé ses efforts pour tenter de retenir ce client et ses 14 000 postes. L'éditeur avait accordé une nouvelle ristourne de 7 millions d'euros, venant s'ajouter à une précédente offre, à des conditions déjà avantageuses. En vain… ou presque. Le projet LiMux souffre d'un sérieux contretemps, avec une migration qui n'a débuté qu'en septembre dernier et qui ne devrait être achevée qu'à 80% en 2008 (lire la brève du 22/09/2006). Or le calendrier initial prévoyait une finalisation en 2006.

Et la ville allemande vient cette fois de se porter acquéreuse de 2 000 licences Windows 2000 Professionnel. Il est vrai que les postes munichois étaient encore sous une édition antérieure du système d'exploitation, à savoir Windows NT. L'opération ne remet toutefois pas en cause le projet LiMux. De plus, la municipalité a porté son choix sur des licences d'occasion, bien moins onéreuses, revendues par une société allemande, Usedsoft.

Le Contrat de licence utilisateur final (CLUF), selon des dispositions précises, permet en effet de céder sa licence à un tiers. Nombre d'entreprises, toujours en activité ou en liquidation, se trouvent en possession de licences logicielles obsolètes ou dont elles n'ont plus l'utilité. Des revendeurs tels que Usesoft collectent donc ces différentes licences, pour les revendre ensuite à des tarifs de 20 à 70% inférieurs.

400 licences mySAP Business Suite à 750 000 euros, contre 1,5 million.
Ainsi 218 licences Windows Office XP, normalement commercialisées pour 70 000 euros, deviennent accessibles à 32 000 euros. Mais les produits Microsoft ne sont pas les seuls à être proposés en occasion et à des prix plus qu'attractifs. Par exemple, 400 licences de mySAP Business Suite à 1,5 million d'euros peuvent être acquises en seconde main pour 750 000 euros.

La jeune société britannique Disclic lancée en novembre 2005, partenaire certifié Microsoft, s'est ainsi faite la spécialité de revendre à des entreprises les licences inutilisées de firmes tombées dans l'insolvabilité. En partenariat avec des cabinets spécialisés dans le recouvrement de créances, Disclic répond aux demandes qui lui sont adressées depuis son site Web Discount-Licensing.com dans un délai de 5 jours ouvrables.

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Ce modèle de revente semble rencontrer un certain succès au Royaume-Uni et pourrait bien constituer une riposte aux applications Open Source. Un problème demeure toutefois, celui du support. Aussi bien Office 97 que Windows NT ou 2000 ne bénéficient plus du support de Microsoft, et donc de mises à jour de sécurité.

 
 
Christophe AUFFRAY, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
 
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