Dans sa dernière étude portant sur 2 450 études de cas dans 92 pays, le cabinet britannique indépendant IDTechEx, spécialiste de la RFID, met en lumière un marché mondial particulièrement éclaté et diversifié dans ses applications.
De loin le marché le plus important pour la RFID, l'Amérique du Nord est le premier utilisateur de puces RFID pour les biens de consommation et le commerce de détail.
Un marché immédiatement suivi par celui de la finance et de la sécurité, principalement porté
par les besoins de l'armée américaine.
De l'autre côté du Pacifique, en Asie du Sud-Est, ce sont ces dernières applications qui ont le vent en poupe et constituent, tout comme en Europe, le pricipal marché de la technologie des radios-étiquettes.
La technologie par ailleurs exploitée pour le transport de passagers et l'automobile en Asie du Sud-Est et le transport terrestre et maritime ainsi que pour l'acheminement postal en Europe. Enfin l'Asie australe s'est emparé de la RFID d'une part pour le secteur de l'édition (bibliothèques, archivage, etc), le premier marché sur ces territoires et, d'autre part, pour l'identification des animaux.
Du côté des formats, en revanche, tous les continents semblent
être tombés d'accord. Partout dans le monde, les étiquettes (labels) remportent le même franc succès, tandis que la seconde place du podium est occupée par les cartes. Sauf en Asie australe où les puces-boutons sont largement plébiscitées. La raison : leur utilisation dans les oreilles du bétail.
| L'identification des personnes, second marché en Asie australe |
Concernant le mode d'implantation de la RFID, c'est le taggage unitaire qui est favorisé, partout dans le monde. Dans ce mode de "taggage", chaque unité - comme les livres d'une bibliothèque par exemple - dispose de sa propre identification. Sauf en Amérique du Nord où les cas d'utilisation de la RFID sur les caisses et palettes sont les plus nombreux.
En Asie australe, juste derrière le taggage unitaire, c'est l'identification des... personnes qui est la plus nombreuse. Dans cette région du globe, l'identification électronique est en effet notamment utilisée pour les personnes hospitalisées ou emprisonnées.
Enfin, si les basses fréquences ont longtemps été préférées en raison de leur faible coût de production en petite quantité et leur tolérance au métal et à l'eau, ce n'est aujourd'hui plus le cas.
Dans l'ensemble, tous les continents se sont mis à la haute fréquence, voire à l'ultra-haute fréquence, plus facilement adaptable aux applications en volume.
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