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Telindus Ace
La Certification en chiffres
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La certification sera dans la majorité des cas motivée par une nécessité métier et pilotée par les ressources humaines. "Nous ne développons pas de produits, mais nous appuyons sur des partenariats, dont notamment Cisco, Juniper, Check Point, HP, etc. Notre métier est donc de bien connaître les produits et technologies disponibles sur le marché, et à partir d'une problématique client, proposer les solutions qui semblent les plus pertinentes", justifie Ludovic Catérina, directeur des ressources humaines pour l'intégrateur réseaux et sécurité, Telindus.

A cette obligation de compétence s'ajoutent parfois des contraintes spécifiques à l'entreprise, comme l'explique Yves Le Roux, Technology Strategist pour CA et certifié CISSP, CISM et ITIL : "Si vous voulez travailler dans certaines entreprises principalement d'origine américaine, vous devrez passer le ou les certificats figurant sur la liste des certificats requis pour votre poste".

Et si la maitrise de technologies et de savoirs s'impose pour des raisons inhérentes au bon exercice d'une fonction, les clients n'y sont cependant indifférents. "Chez HSC c'est un processus qui a été enclenché par des appels d'offre de pays du Sud qui imposaient des certifications pour concourir. Depuis, quasiment tous les consultants sont certifiés CISSP (ISC2) et ISO 27001 Lead Auditor par LSTI. Plusieurs sont certifiés GIAC (SANS) ou ITIL (EXIN). Plusieurs aussi enregistrés comme auditeurs à l'IRCA, un registre international", explique le dirigeant du cabinet de sécurité, Hervé Schauer.

Les certifications s'avèrent parfois nécessaires, mais n'en sont pas pour autant un passage obligé, comme l'argumente Bruce Epstein, consultant pour BFD et certifié CMMI : "En général, des certifications pour le conseil ne sont utiles que si les clients en demandent ou si elles sont nécessaires pour la livraison des services. Donc pour répondre à la question, sur quelles bases choisir, la réponse est " ça dépend " : ça dépend de ce que demande le client dans un contexte donné. A ma connaissance, aucune certification n'est préconisée pour entrer dans le domaine du conseil".

Enfin, même si l'entreprise prend une part majeure dans la démarche de certification, le professionnel reste impliqué - et le doit. Celle-ci influe en effet sur son parcours professionnel et son employabilité. Et de fait, son rôle est probablement plus significatif en cours de carrière plutôt que durant ou en conclusion de la formation initiale.

"La certification ne sert absolument à rien pour la rémunération. Ni pour l'embauche. C'est un élément déterminant dans le CV pour se différencier dans la comparaison des CVs. C'est donc très utile quand celui qui compare n'est pas un employeur. Un employeur va faire des tests lui-même et faire passer plusieurs entretiens. Il sait que beaucoup de certifications ne sont que du bachotage comme la totalité des certifications constructeurs, ou le CISSP ou ITIL. Des gamins de 14 ans peuvent avoir ces certifications sans rien comprendre. La seule exception que je connaisse est ISO 27001 Lead Auditor chez LSTI, car là l'examen est de type universitaire et impose beaucoup de réflexion, de rédaction, etc.", tranche Hervé Schauer.

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