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| Laurent Dedenis (Acronis) : "La virtualisation accélère les opérations lourdes comme la copie d'images disque" |
| L'éditeur de solution d'images disque agrandit son champ d'action en lancant Acronis Full Circle, solution de virtualisation serveur. Explications de ce revirement avec Laurent Dedenis, directeur des ventes à l'international.
(06/03/2007) |
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Acronis est un éditeur spécialisé dans les solutions d'images disque. Il vient de lancer son produit Acronis Full Circle, dédié à la virtualisation de serveurs.
JDN Solutions. Pourquoi vous lancez-vous sur le marché de la virtualisation de serveur ?
 Laurent Dedenis.
Notre métier d'origine touche aux solutions de sécurité, au stockage, et à la restauration des données après sinistre. Ces produits sont autant de déclinaisons autour des technologies d'images disque. Or, depuis 2002/2003, nous constatons un intérêt croissant des entreprises pour la rationalisation et la consolidation de parc informatique.
Au cours des 5 dernières années, la quantité d'informations structurée au sein des PME et qui fait l'objet d'un processus de sauvegarde a considérablement augmenté, de même que la taille des médias. Comme nos produits d'origine proposent une copie complète des informations d'un disque à un moment donné, nous travaillons sur des quantités d'information très importantes. La virtualisation aide nos clients à accélérer ce processus de sauvegarde, mais aussi à optimiser la place occupée, et à accélérer un traitement comme le redémarrage d'un environnement.
Pourquoi avoir choisi de sortir votre propre outil plutôt que de s'interfacer avec une solution du marché ?
Il nous semble intéressant de proposer une solution intégrée avec nos produits, même si nous travaillons également avec VMware ou tout autre acteur du marché. Puisque nous arrivons sur un marché déjà existant, notre produit a la capacité de pouvoir travailler avec les solutions déjà présentes.
| Un outil interfaçable avec les solutions du marché |
Notre outil utilise un petit moteur, construit par nos équipes et baptisé Fast Accurate Simple Transmission. Il s'agit d'un moteur de transmission continu d'informations qui établit la communication entre le serveur physique et le serveur virtuel. Nous proposons ainsi 4 types de fonctionnalités : la migration d'un environnement physique vers un environnement virtuel, la migration d'un environnement virtuel vers un autre environnement virtuel, puis du virtuel vers le physique, et dans le dernier cas d'un serveur physique vers un autre serveur physique.
La virtualisation trouve-t-elle un véritable écho parmi les DSI ?
Je n'ai pas d'exemples précis en France, mais dans des pays comme la Belgique ou l'Espagne, avant d'investir dans de nouveaux serveurs, les DSI doivent justifier du fait que la virtualisation ne peut pas les aider à remplir leurs besoins. Cela montre bien que le marché a déjà accepté les technologies de virtualisation, qui, je le rappelle, ne sont pas nouvelles. La virtualisation existe depuis plus de 20 ans, et les gens qui décident de l'optimisation du parc informatique sont déjà bien au fait de ce que peut leur apporter ce type de solutions.
Je distingue toutefois deux types de virtualisation. Celle qui concerne les environnements de test, et dans lesquels la virtualisation et bien acceptée, et celle qui touche les environnements de production, où la virtualisation est moins présente. Je pense que l'avenir du marché se tient principalement dans le second cas, où nous n'en sommes qu'aux balbutiements.
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