Agence
Web, agence interactive, architecte interactif,
intégrateur Web... Les e-prestataires
n'en finissent plus de jongler avec les
qualificatifs, surtout depuis que l'étiquette
"Web Agency" a perdu de son aura.
La cause ? "Web Agency" renvoie
plus l'image d'une agence de communication
que celle d'un intégrateur de
technologies. Problématique à
l'heure où les projets e-business,
notamment ceux des grandes entreprises,
s'ancrent de plus en plus dans l'existant
informatique et deviennent donc techniquement
de plus en plus lourds.
Dans ce contexte, deux comportements
se dessinent : certains se lancent dans
la course à la polyvalence, affichant
par exemple des compétences à
la fois sur le terrain du marketing Web
et sur celui de l'intégration des
back offices. D'autres, en revanche, décident
de s'en tenir à leurs compétences
d'origine et limitent leur champ d'action
technologique au front office Web. Des choix
stratégiques qui s'opèrent
sur un marché en forte consolidation.
Pour les utilisateurs, le paysage des e-prestataires
s'avère donc plus que confus.
Et les qualificatifs divers employés
par ces prestataires ne fournissent pas
plus de repères. A titre d'exemple,
la notion "d'agence interactive"
est employée par Duke et par Nurun
Cythère mais dans des sens quasiment
opposés...
Bref, pour cerner les compétences
de ces e-prestataires, nous n'avons pas
trouvé de meilleure solution que
de mener des entretiens avec chacun. Un
chantier qui s'ouvre à peine et que
nous comptons poursuivre dans les semaines
à venir.
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Juin
2001
Web
Agency: les raisons du désenchantement
UNE
TRIBUNE DE THIERRY KLEIN
Les
Web agencies promettaient de bousculer le monde
du conseil. Finalement, il semble que la révolution
n'aura pas lieu. Une tribune signée du président
de Citycom.
Cette
tribune de Thierry Klein a suscité de nombreuses
réactions. Des contributions de lecteurs
que vous pouvez retrouver ici:
Didier
Borg (think for)
Vincent
Behague (La Mondiale), Jérôme Bazin
(i56)
Geneviève
Bouche (Valoris)
Juin
2001
E-Prestataires:
les 100 premiers tiennent 56% du marché
Avec près de 90 fusions
en 2000, le marché des e-prestataires poursuit sa
concentration, porté par la croissance des projets
d'intégration d'applications. Des tendances chiffrées
et signées Markess International.
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Septembre
2001
Degetel,
Denis Lallemand-Klenkle
"Les projets non-stratégiques passent
à la trappe mais les projets moyens se tiennent
bien"
Juin
2001
Fi
System, Denis Lafont
"Le terme 'Web Agency' n'a plus son
sens d'origine"
Hitit,
Jean-Yves Grisi
"Je ne crois pas que l'ensemble du marché
doive, in fine, se consolider"
Mai
2001
Cosmosbay,
Jean-René
Boidron
"Pour être techniquement compétent,
il faut forcément choisir son camp".
Keyrus,
Eric
Cohen
"Nous avons choisi un angle d'attaque
particulier: les projets décisionnels"
Business
Interactif, Emmanuel Henrion
"Je
crois fortement au retour du marketing technologique".
Avril
2001
Innetis,
Guy Mamou-Mani
"Les
compétences des web agency s'arrêtent
là où commencent les projets
d'intégration e-business".
Framfab,
Reza Ghaem-Maghami
"Vouloir
être un acteur global, c'est une vue
de l'esprit".
Micropole,
Christian Poyau
"Depuis
six mois, les grands comptes se sont lancés
dans des projets e-business globaux".
Nurun
Cythère, Benjamin
Pardo
"Nous
n'avons pas de complexes avec la technologie".
Duke,
Christine Santarelli, Matthieu de Lesseux
"Nous
ne croyons pas à la cohabitation des
cultures d'agence et d'intégrateur
au sein d'une même entité".
Babel@STaL,
Philippe Feinsilber
"La
technologie n'est pas seulement dans l'intégration
mais aussi dans les interfaces".
Ifatec
Euriware, Christian Le Drian
"Nous
couvrons tout le projet e-business à
l'exception de la validation du modèle
d'affaire ".
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