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:: 5 questions-clés ::
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Qu'est-ce qu'une plate-forme applicative ?
Une plate-forme applicative se présente sous la forme d'une suite logicielle comprenant l'ensemble des briques nécessaires au déploiement d'une application client/serveur de haut niveau. A savoir : une application ou plusieurs applications serveur accessibles - généralement en mode Web - depuis des postes de travail ou des terminaux Internet.
A chaque élément de la suite son rôle :
- Le serveur d'applications gère le noyau de l'application avec pour objectif central de répondre aux requêtes des utilisateurs s'y connectant.
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Le serveur de données stocke l'ensemble des données métier et techniques nécessaires au bon fonctionnement de l'application.
- L'infrastructure de portail a pour but d'orchestrer les droits d'utilisation de l'application et de gérer la personnalisation des données et des accès fonctionnels.
- Le serveur d'intégration
prend en charge les éventuels flux de données ou composants à prendre en compte, en provenance d'autres serveurs d'applications ou systèmes.
Que proposent J2EE et .Net ?
J2EE (pour Java 2 Enterprise Edition) et .Net renvoient aux deux principaux modèles technologiques de plate-forme applicative existants. Lancé par Sun en 1998, autour du langage Java, le premier s'articule autour d'une infrastructure standardisée, couvrant les principales couches d'une plate-forme applicative (serveur d'applications, infrastructure de portail et serveur d'intégration), ainsi que les liens avec la base de données (ou persistance). J2EE est aujourd'hui implémenté par les principaux éditeurs de serveur d'applications du marché, parmi lesquels on compte IBM, Oracle et BEA.
Le modèle .Net a été lancé par Microsoft en 2001 en réponse à J2EE. Cette plate-forme, rebaptisée en 2003 Windows Server System, s'adosse à la manière de J2EE à une logique de développement et de déploiement de nouvelle génération (orientée objets). Son principal point fort : aussi structurante et riche fonctionnellement que son équivalent Java, elle n'en offrirait pas moins une approche de travail beaucoup plus simple.
Quelles différences d'approche entre ces deux modèles ?
A la différence de .Net qui, par essence, se limite à Windows, J2EE est portable d'un système d'exploitation à l'autre. Un point qui, dès l'origine, a été mis en avant par Sun comme l'une des principales valeurs ajoutées de son infrastructure. Initialement, Java a d'ailleurs été élaboré pour répondre précisément à cet enjeu. Dans la même logique, J2EE facilite également le portage d'une application Java entre serveurs d'applications, pour peu que ces derniers répondent aux spécifications définies par Sun dans ce cadre.
Malgré son caractère mono-système d'exploitation, .Net offre un avantage de taille sur J2EE : son noyau permet d'exécuter des applications développées dans n'importe quel langage, à partir du moment où Microsoft a décidé de le supporter. C'est notamment le cas avec le Python ou encore le Cobol.
Comment choisir ?
Lorsqu'on interroge les décideurs informatiques sur leur choix en matière de plate-forme, la réponse naturelle consiste à évoquer la stratégie d'entreprise en matière de technologie. Si je souhaite disposer d'un socle informatique progicialisé, combinant infrastructure logicielle et applications métier, j'opterais plutôt pour l'offre Microsoft. Si, au contraire, je préfère une stratégie logicielle plus ouverte, permettant l'exploitation de systèmes d'exploitation et de serveurs d'applications divers, je retiendrais alors le monde J2EE.
Et l'Open Source dans tout cela ?
Cette question n'est pas nouvelle. Une première alternative Open Source à J2EE a vu le jour pratiquement au même moment que ce dernier. Il s'agit de la combinaison du serveur Web Apache avec le langage de script PHP et la base de données mySQL. Un modèle Open Source à trois niveaux léger qui a fait le bonheur des start-up Internet dans les années 1999 et 2000, et qui continue aujourd'hui encore de faire des émules aussi bien au sein des communautés Open Source que chez certaines entreprises, notamment sur le terrain des projets Web.
Plus récemment, d'autres projets Open Source, cette fois directement adossés aux technologies .Net et Java, ont vu le jour dans le domaine des plates-formes. C'est notamment le cas de l'infrastructure de développement Eclipse, lancée par IBM en 2001. Mais également de Mono : un clone Open Source de .Net permettant notamment d'exécuter des applications C# (langage de développement orienté objets créé par Microsoft sur le modèle de Java). Principal avantage de Mono : à la différence de .Net, il avance un socle applicatif multi-système d'exploitation (voir l'article du 21/02/2005).
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:: Les principaux fournisseurs ::
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Editeurs de serveur d'applications J2EE
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Editeurs de serveur d'applications .Net
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Sociétés de services
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Sun
Oracle
BEA
IBM
JBoss
ObjectWeb (projet Open Source)
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Microsoft
Mono (projet Open Source soutenu par Novell)
Portable.Net (projet Open Source de la communauté DotGnu)
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Avanade
Business Interactive
Cosmosbay-vectis
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:: Les indicateurs-clés ::
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950
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millions de dollars pour le marché mondial des Web Services en 2004. En 2008, il devrait atteindre 6,2 milliards de dollars. (Source Radicati Group) |
1,1
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milliard de dollars,
soit la taille du marché des serveurs d'applications en 2002 (Source Gartner Dataquest).
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