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Nouveau métier pour mutations profondes |
La démarche prend sens dans un contexte en perpétuel changement : ce sont les problématiques de l'entreprise qui amènent un professionnel à devenir knowledge manager.
(07/04/2005) |
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"On ne devient pas knowledge manager sans expérience", affirme Jean-françois Ballay. D'après cet expert en gestion des connaissances (KM) chez EDF-GDF (lire son interview), le knowledge manager est un homme de terrain, qui a fait ses preuves dans son domaine d'activité et qui est reconnu par ses pairs.
En effet, le chemin pour devenir knowledge manager n'est pas immédiat. Ce sont les problématiques de l'entreprise qui amènent un professionnel à cette fonction.
L'entreprise propose des missions relevant du KM à des cadres expérimentés. Le responsable KM est "un entrepreneur des connaissances" pour Richard Collin, fondateur et président de ICCE et co-fondateur de Rencontres KM&EC, notamment.
Ce métier est donc avant tout une approche, une vision centrée sur l'homme et ses compétences.
Il s'agit d'une nouvelle façon de travailler qui concerne tous les métiers : "dans chaque domaine d'activité, on trouve des missions qui renvoient à des problématiques de KM" affirme Marc de Fouchécour, responsable KM à l'Ensam (lire l'article). Richard Collin va dans le même sens quand il déclare que "dans tous les domaines, on peut adopter cette posture vis-à-vis de son métier".
Ainsi quelle que soit la voie qu'on aura choisie (RH, ingénieur, informaticien, etc.), l'essentiel ce sont les qualités de communication et d'empathie avec son réseau relationnel.
le KM met en relation des contextes métiers divers et ouvre le dialogue sur les compétences |
Du coup, une formation en KM est-elle vraiment nécessaire ? Certains l'affirment et il en existe d'ailleurs. Il s'agit au moins de sensibliser les futurs acteurs à des concepts et méthodes liés à ce nouveau métier. Et "sachant que les besoins et les outils évoluent assez rapidement, il faut se former régulièrement afin de renouveler ses propres connaissances et s'adapter au changement" poursuit Marc de Fouchécour.
En tout état de cause, le knowledge manager propose de traiter les problématiques business sous l'angle des connaissances à mesure que les entreprises passent de l'utilisation d'outils de production de l'information à des outils de connaissance. Une démarche qui engendre de nouveaux processus du point de vue de l'innovation et de l'organisation de l'entreprise.
Il crée alors des réseaux de professionnels et ouvre le dialogue entre eux pour fabriquer ensemble une sorte de "boîte à outils" de bonnes et mauvaises pratiques de gestion de projet.
Les témoignages que nous avons recueillis dressent finalement plus le portrait d'une fonction que d'un métier (lire aussi notre fiche-métier), fonction en devenir et qui prend sens dans un contexte en perpétuel changement. |
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