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Interviews

Joe Chung
Directeur technologique
ATG

Les téléphones mobiles de la génération Java vont accroître la richesse de l'interaction client
          

Arrivé en France un peu plus tard qu'un Vignette ou qu'un Broadvision, Art Technology Group (ATG) œuvre sur le marché des plate-formes de gestion de contenu et de personnalisation. Un marché dont les contours deviennent aujourd'hui de plus en plus flous... Entretien avec Joe Chung, co-fondateur et directeur technologique d'ATG.

Propos recueillis par Cyril Dhenin le 25 juin 2001 .

On observe deux grandes tendances sur le marché de la gestion de contenu : tout d'abord, de plus en plus de prestataires ou de petits éditeurs développent des solutions plus limitées fonctionnellement mais aussi plus souples et moins chères qu'une plate-forme comme ATG Dynamo…
Je crois que le prix de notre plate-forme se justifie au regard de sa polyvalence. Nous ne vendons pas un portail, un logiciel de e-CRM (gestion de la relation client sur Internet, ndlr), un outil de personnalisation, ou encore une solution verticale. Nous proposons avant tout une plate-forme e-business capable de servir l'ensemble de ces besoins. Une entreprise peut bien entendu faire le choix d'acquérir des solutions distinctes au fur et à mesure où chacun de ces besoins se présentent, mais au prix d'un gros travail d'intégration… Et je crois que les grandes entreprises ont tiré les leçons de ces chantiers d'intégration.

Autre tendance, vos concurrents comme Vignette ou encore Broadvision semblent pressés de " monter " dans les couches logicielles pour proposer des applications plus verticales ou plus fonctionnelles. Dans ce contexte, quelle sera votre stratégie?
Dossier: gestion de contenu web
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> Cas : Lemoneymag et Vignette
> Cas : Le Figaro et Open Market
On peut dire que notre plate-forme se compose de trois couches: tout d'abord la couche "serveur d'application", ouverte d'ailleurs aux plates-formes qui se conforment à J2EE; ensuite une couche technologique intermédiaire qui assure des services ebusiness fondamentaux comme gestion de scénarios de règles business ou encore la personnalisation; et, enfin, des applications plus verticales. Pour proposer ces dernières, nous allons travailler de manière très proche avec nos partenaires intégrateurs. Le fruit de ces travaux donnera éventuellement naissance à des applications packagées verticales. Nous verrons en fonction de la demande et nous y prêtons une grande attention. Il est évident que la valeur marchande de la couche "serveur d'application" va connaître une dépréciation avec la banalisation des serveurs J2EE.

On assiste à une forte convergence entre les éditeurs issus des serveurs d'applications - Bea, iPlanet - et ceux issus de la gestion de contenu. Tout le monde veut devenir un " platform player ". Dans un tel paysage concurrentiel, comment se différencier ?
Il n'y pas cinquante façons de se faire une idée à peu près juste d'une plate-forme ; il faut tout simplement s'y frotter. Nous pensons disposer d'une infrastructure éprouvée et adossée aux grands standards technologiques. Et pour en convaincre nos clients, nous leur proposons généralement de monter une maquette de leur projet.

Pour présenter à vos clients une large couverture fonctionnelle des problématiques d'intégration B to B, vous-êtes vous alliés avec un éditeur d'EAI (Enterprise Application Integration) ?
Nous venons de signer un accord avec Tibco Software afin de disposer de connecteurs robustes avec des progiciels comme Siebel, SAP ou encore PeopleSoft. Nous comptons aussi sur cette alliance pour améliorer notre support des principaux dialectes B To B dérivés de XML.

Une fusion entre ATG et un tel éditeur semble présenter une belle complémentarité…
Sur le papier, cela pourrait avoir du sens mais je vous laisse la responsabilité de cette remarque.

Cela fait maintenant un an que vous être présent en France. Donnez-nous quelques indicateurs de votre implantation: l'équipe locale, vos partenaires, vos références… ATG France compte une trentaine de personnes.
Nous travaillons étroitement avec des partenaires comme Cap Gemini, Unilog, Fi System, Agency.com, Business Lab. Aujourd'hui, nous avons en France, huit clients en production. Des grandes entreprises comme les AGF par exemple qui exploitent notre plate-forme à la fois pour leur site de vente en direct Okassurance et pour celui destiné à leur réseau d'agent. Une référence qui montre bien la polyvalence de notre solution. Nous avons aussi travaillé avec une dotcom comme Alafolie.

Votre dernière annonce concerne ATG Mobile Application Provisioner. Comme son nom l'indique, elle se destine aux infrastructures logicielles des services mobiles. Vous voyez dans ces services une source de croissance ?
Absolument. Je crois que les prochaines générations de réseaux de téléphonie mobile et la montée en puissance d'une plate-forme de développement comme J2ME (Java 2 Micro Edition, ensemble de services destinés à exécuter des appliquettes Java sur les téléphones mobiles, ndlr) vont doper les services mobiles. Les opérateurs vont devoir gérer des interactions de plus en plus fréquentes et de plus en riches avec les utilisateurs. Notre plate-forme, dédiée à J2ME et destinée principalement aux opérateurs, arrive je crois au bon moment pour préparer ce saut technologique.





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