JDNet
Solutions. Quels sont les principaux volets de l'offre
Sybase supportant Java?
Eric Foucaud.
Sybase a pris en compte Java en 1996, avec la première
version de notre serveur d'application (NDLR: EAServer).
Nous nous sommes ensuite engagé dans la voie
Java en fournissant des extensions autour de la base
de données (ASE) permettant notamment de manipuler
des données en XML ou même par des EJB
(via un conteneur inclus).
Aujourd'hui, notre serveur d'application, certifié
J2EE, présente des conteneurs JSP et EJB, mais
aussi Corba. La cohabitation des différents modèles
de composants est essentielle pour prendre en compte
l'existant et éviter de réécrire
beaucoup de code.
Enfin, notre outil de modélisation, PowerAMC
permet de générer du Java.
Les
EJB sont-ils utilisés par vos clients, particulièrement
par rapport aux Servlets/JSP?
En entreprise, ce sont essentiellement
les Servlets/JSP, qui constituent la partie de J2EE
la plus portable, que l'on rencontre dans les développements.
Aujourd'hui EJB 2.0 est un modèle présentant
un réel intérêt. Il a mûri
mais manque encore d'outils (même s'il en existe,
comme PowerAMC par exemple) pour masquer la complexité.
Néanmoins, les entreprises utilisant notre serveur
d'application le font pour les composants.
Vos
clients vous paraissent-ils sensibilisés au phénomène
Java ? Quelles sont les réticences que l'on peut
rencontrer?
Aujourd'hui Java est en cours de banalisation,
adopté en tant que standard, mais les entreprises
restent préoccupées par le problème
de l'existant. Java oui, mais pas de manière
exclusive: par exemple en complément d'XML ou
d'XSLT. L'intégration et l'ouverture passent
aussi, dans notre serveur d'application, par l'exposition
des EJB sous forme de Web Services, ou encore par le
fait qu'une classe C++ puisse être instanciée
indifféremment à partir d'un EJB ou d'un
composant C++.
Les
compétences Java vous paraissent-elles nombreuses
aujourd'hui?
Oui, les ressources Java sont présentes
sur le marché mais là encore, il faut
prendre en compte l'existant - humain cette fois, non
plus seulement logiciel - que représentent les
développeurs C++, PowerBuilder...Toute la difficulté
est de faire travailler les gens ensemble, et cela passe
par la possibilité de réutiliser leur
travail. La version 10 de PowerBuilder, prévue
dans un an, un an de demi, permettra de générer
des composants Java et de faire de l'intégration
XML.
Quelle
est la part de Java dans le développement de
vos propres produits?
Certaines solutions sont "full Java"
comme notre serveur financier (Financial Fusion Server)
ou notre solution de portail (NDLR: Enterprise Portal)
en version 5.0. Nous avons décidé d'utiliser
le framework Eclipse pour les développements
Java internes.
Qu'attendez-vous
d'un événement comme "Scope 2002"?
Nous voulons montrer que Sybase est présent
dans le monde Java en permettant - encore une fois - de
masquer la complexité. Nous voulons aussi rappeler
que notre infrastructure reste ouverte à d'autres
mondes, notamment .NET.
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