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 Interviews
Vic Koelsch
DSI
Michelin

 
"La DSI doit être un partenaire fort pour obtenir des avantages compétitifs"
          
 
On ne présente plus Michelin, l'un des leaders mondiaux des pneumatiques avec 19 % du marché. Basée à Clermont-Ferrand, l'entreprise rassemble, sur quelques 80 sites de production dans 19 pays, environ 130 000 employés dont 4 000 chercheurs répartis dans les Centres de technologies en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Vic Koelsch, DSI du Groupe depuis un an et demi, s'est engagé dans une refonte progressive, à la fois fonctionnelle et architecturale, du système d'information. Il insiste notamment sur le rôle moteur de l'informatique dans les orientations stratégiques prises par Michelin.

Propos recueillis par Jérôme Morlon le 03 mars 2003 .

La DSI de Michelin
en chiffres
Nombre
d'employés:
2150, répartis dans le monde
Parc de
machines à
gérer:
environ 40000 PC, 1000 stations de travail, 2100 serveurs
Budget
annuel:
non communiqué
Principales solutions
retenues
Principaux
OS:
Windows NT, Unix, VMS
Architecture d'intégration:
IBM Websphere
Relation
client:
Siebel
"Supply
chain":
i2, Manugistics
(notamment)
ERP:
Oracle, JDEdwards

JDNet Solutions. Comment est organisée, chez Michelin, la relation entre la DSI et les business units ?
Vic Koelsch. Nous sommes en phase de transition entre un modèle du type client-fournisseur et une structure impliquant un plus fort partenariat entre le département informatique et les entités du Groupe. L'objectif est d'obtenir des avantages compétitifs en adoptant les principes de la gouvernance des systèmes d'information: l'architecture du SI sera bâtie autour des processus métier de l'entreprise.

Quel est votre pouvoir d'influence sur la stratégie globale de l'entreprise ? Qui décide en dernier ressort des choix technologiques relatifs au système d'information ?
Dans le cadre de cette transition que je viens d'évoquer, la DSI participe directement à la stratégie business. Cela se traduit notamment par l'accompagnement d'opportunités liées à la distribution de nos produits & services, ou encore aux relations avec nos clients, dans la recherche d'une compétitivité accrue. A cet égard, le système d'information joue un rôle moteur.

Quels sont les choix technologiques consécutifs à cette démarche ? L'architecture du SI est-elle elle-même en transition ?
Oui, nous déployons en ce moment l'infrastructure IBM Websphere dans plusieurs domaines (intégration applicative, portail, outils collaboratifs). A terme, chaque poste de travail sera axé autour de Windows XP et de Websphere Portal, l'ensemble des applications métiers devant être accessibles via le portail interne Michelin, qui est véritablement l'outil d'intégration privilégié.

Parallèlement, nous travaillons à mieux comprendre les processus métier, pour mutualiser les solutions: cette phase, basée sur un plan d'urbanisme du SI, devrait être achevée d'ici 18 à 24 mois.

L'intégration dont vous parlez inclut donc également les applications "historiques" de l'entreprise: une interface Web sera-t-elle développée pour chacune ? Une approche à base de services Web est-elle une option que vous considérez ?
Il y a des cas spécifiques pour lesquels l'usage d'une interface Web ne sera pas la solution retenue. Mais globalement, les éditeurs de logiciels adoptent des standards qui facilitent une tâche comme la nôtre. Quant aux Web Services, nous testons des applications qui en tirent parti mais ils posent encore de sérieux problèmes en termes de sécurité.

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Sur le Web
Le site corporate du Groupe Michelin

En dehors de cette refonte de l'architecture, quels sont les projets-clés qui mobilisent les équipes informatiques ? S'agit-il de développements spécifiques ou d'achats de logiciels ?
Nous cherchons à valoriser nos services en les développant à mesure qu'évoluent les opportunités, tout en étant attentifs au retour sur investissement à la réduction des coûts. Nous mettons en place des systèmes de CRM - bien que je n'aime pas beaucoup ce terme - autour de Siebel, et un système de SCM avec notamment les outils d'i2 et Manugistics. Nous adoptons une approche buy versus build.

Le système d'information de Michelin inclut-il des logiciels libres ?
Les systèmes Unix/Linux, vont prendre de plus en plus d'importance dans notre infrastructure. Je crois que Linux est aujourd'hui une option sérieuse pour les serveurs mid-range en particulier. Quant aux logiciels libres en général, il faut regarder précisement domaine par domaine. Nous utilisons quelques briques Open Source pour certains composants de l'infrastructure.

Vous êtes un ancien d'IBM. Que pensez-vous de la stratégie du Computing on demand et est-ce là quelque chose que vous utiliseriez pour l'informatique de Michelin ?
Je suis un fervent partisan de ce modèle de commercialisation, et nous préparons notre infrastructure pour s'y adapter à terme. Mais soyons clair: aujourd'hui, celui-ci n'a pas acquis suffisamment de maturité technologique et le modèle commercial doit évoluer.

Du point de vue de la gestion de l'information, quels sont les problèmes auxquels vous êtes confrontés et quelles réponses leur apportez-vous ?
Des problèmes relativement communs: nous disposons de teraoctets de documents non structurés, de besoins grandissants en stockage... Nous avons besoin de valoriser valoriser toute cette information et nous avons une série de projets dans ce sens, incluant des solutions de collaboration.

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Sur le Web
Le site corporate du Groupe Michelin

Quelles méthodes de management adoptez-vous ?
Notre transformation s'appuie sur l'usage de tableaux de bords, et nous disposons d'un structure très active de gestion de projet, toujours dans l'optique d'une bonne gouvernance afin que les solutions qui composent le SI produisent de la valeur de manière tangible.

Quelles sont vos sources d'informations technologiques principales ?
Les magazines américains CIO, Information Week... Et les principaux cabinets d'analyse (Gartner Group, Giga Group). Et je lis également la presse informatique française.

 

Vic Koelsch est américain, natif de l'Oklahoma . Il devient DSI du Groupe Michelin en novembre 2001, après avoir passé trois ans au sein d'IBM Global Services, où il conseille notamment des entreprises industrielles sur des projets stratégiques. Auparavant, il a en particulier travaillé pour la société Compaq, où il a été - entre autres rôles - responsable pour les Applications d'Entreprise (ERP, Supply Chain, CRM...).

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