|
Les
résultats 2002 de LogicaCMG
|
|
Chiffre
d'affaires France:
|
160
millions d'euros |
|
Résultat
France:
|
5,5 millions
d'euros |
|
Répartition
du CA par activité (monde):
|
Conseil: 20%;
Externa-
lisation: 16%; Intégration: 43%;
Technologies sans fil:
21% |
|
Répartition
du C.A. par secteur (monde):
|
IDT:
17%; Finance: 20%; Energie: 16%;
Secteur public:
16%;
Telecoms: 31% |
JDNet
Solutions : Quel est votre positionnement sur le marché
français ?
Hubert de Fontenay.
Nous avons un positionnement historique sur les ERP,
principalement avec SAP, pour lequel nous sommes le
quatrième intégrateur en France, avec
des modules spécifiques à la banque et l'assurance,
secteur dans lequel nous sommes fortement présents,
ainsi que dans les "IDT" (Industrie, Distribution,
Transport).
De même pour les telecom, domaine dans lequel notre
groupe propose des solutions technologiques sans fil
très pointues - des plates-formes SMS par exemple. En
France, nous nous positionnons sur ce qui touche à l'assistance
ou au marketing, donc "autour" des produits plutôt que
sur les solutions elles mêmes. Autres secteurs clés
pour nous, l'énergie et les services publics.
Nous sommes sinon implantés en Ile de France
mais aussi en régions, avec pour chacune d'elles
des "micro-marchés" locaux liés aux entreprises
présentes : la grande distribution à Lille, l'Aérospatiale
à Toulouse, Hewlett-Packard à Grenoble...
nous suivons donc de très près l'évolution
et l'actualité de ces entreprises.
Comment
se déroule la fusion Logica - CMG ?
Au niveau groupe, la fusion se déroule
bien, avec l'homogénéisation stratégique
et les économies d'échelle attendues,
même si nous avons dû revoir à la
hausse en mars dernier les prévisions liées
aux restructurations, de 6 à 9,5 %, soit 2 200
personnes en moins.
En France, la recherche d'un schéma fonctionnel
unifié suit son cours, l'harmonisation de notre organisation
devrait être effective au premier mai 2003, ce
qui permettra de faire pleinement fonctionner les synergies,
notamment en termes de ventes croisées. CMG a
en effet une forte expertise dans SAP, Logica dans la
tierce maintenance applicative, ce qui vient s'ajouter
à une bonne présence en régions.
Quelles
sont les grandes tendances du marché ?
Maîtrise des coûts, respects des budgets
et rationalisation des relations avec les partenaires
de l'entreprise sont les principales préoccupations
de nos clients actuellement. Nous le constatons notamment
dans le secteur de la finance, avec un réel frein
sur les investissements, sauf s'il s'agit de projets
que la règlementation - comme les "accords
de Bâle" - oblige à réaliser.
De même pour le marché des ERP où
la grande majorité des grands comptes ont aujourd'hui
été approchés et où les
systèmes, quand il était possible d'en
installer, ont été mis en oeuvre. Les
clients sont sur des projets urgents et court terme,
pour lesquels ils recherchent un ROI très rapide.
Si un secteur doit sortir du marasme avant les autres,
ce sera selon moi celui des télécommunications,
en raison notamment des profondes restructurations opérées
ces derniers temps.
Comment
réagissez-vous face à cette situation
en termes d'offre ?
Nous proposons des offres de plus en
plus "packagées", notamment dans l'externalisation,
par exemple pour l'administration des systèmes et des
réseaux. Avec la tierce maintenance applicative (TMA),
l'idée est de permettre aux clients de rationaliser
leurs coûts et de les décharger de la continuité
de service, sur des systèmes multi plates-formes
VMS ou UNIX / NT.
Les "packages" concernent également
la gestion et l'externalisation de la paie, avec le
module SAP HR. Ils concernent aussi les progiciels métier
mais nous constatons que tous les secteurs n'y répondent
pas forcément favorablement pour le moment. Le
monde de l'assurance n'a ainsi pas encore fait le pas
vers le progiciel, c'est encore du spécifique
qui tourne !
Sur quelles autres technologies
misez-vous sinon pour adresser au mieux le marché
?
Les technologies SAP, notamment en nous ouvrant sur
les modèles banque/assurance mais aussi e-business,
notamment e-procurement. Nous avons par ailleurs un
partenariat aux Etats-Unis avec les produits EKIP, de
Line Data Service, adaptés au marché du
crédit à la consommation. Nous en sommes l'intégrateur
numéro 1 et possédons déjà
de belles références dans ce domaine.
Notre rôle est vraiment d'apporter à nos clients, quelles
que soient les années, bonnes ou mauvaises, le
même support et la même qualité de service.
Notre volonté est de continuer à leur proposer
des profils à haute valeur ajoutée, de s'engager sur
la durée, d'être dans des logiques de référencement
sur le long terme et de rester en veille technologique
à leurs côtés, afin de les aider
à contrecarrer leur baisse d'activité. Mais très
peu s'engagent sur de réels volumes d'affaires.
|
Propos recueillis
par 