Les
résultats 2002
d'Atos Origin
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Chiffre
d'affaires:
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3,043 milliards
d'euros |
Résultat
net*:
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70,8 millions
d'euros |
Répartition
du CA par métier (monde):
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Infogérance
et services en ligne: 48%;
Conseil: 16%; Intégration de systèmes:
36%; |
Répartition
du CA par métier (France):
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Infogérance:
39%;
Services en ligne: 29%; Conseil et inétgration
de systèmes: 32%; |
Répartition
du CA par secteur (monde):
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Industrie et biens
de consommation: 42%;
Banque-Finance: 26%; Telecom et media: 22%;
Secteur public et autres: 10% |
JDNet
Solutions. Comment se porte Atos-Origin en 2003 ?
Dominique Illien. Malgré
un marché en phase de ralentissement, notre performance
est nettement supérieure à celle de nos concurrents.
Nous avons eu en 2002 une croissance interne de 7% en
France et de 14% aux Pays-Bas. Cela signifie que nous
bénéficions de la confiance de nos grands clients -
Euronext, KPN, PPR, Heineken - dans les pays où
nous sommes le plus présents, puisque ces deux
pays représentent respectivement 31% et 30% de
notre chiffre d'affaires.
Comment
caractériseriez-vous la demande actuellement
?
La demande aujourd'hui est caractérisée
par une concentration grands clients / grands
fournisseurs, c'est-à-dire que les grands comptes
veulent s'adresser à des interlocuteurs uniques,
capables de leur offrir une vaste gamme de services,
notamment pour externaliser tout ou partie de leur système
d'information.
Bien entendu, la composante économique est très
présente, à savoir que la demande se porte
aussi sur la réduction des coûts. L'externalisation
doit donc se faire de manière intelligente. Les
grands projets incluent pour cela - le plus souvent
- une phase de conseil qui prend en compte les contraintes
à la fois fonctionnelles et stratégiques.
Cela nous permet en outre de rentrer en amont chez les
grands comptes et de les accompagner dans l'ensemble
de leur démarche et non sur un projet particulier.
J'ajoute que la TMA est clairement un des grands axes
actuels de développement, les régies s'avérant
peu productives pour les grands clients. Nous les remplaçons
donc de plus en plus par des activités réellement
industrielles qui permettent, là encore, de réduire
considérablement les coûts.
29
% de votre chiffre d'affaires France dans les services
en ligne, qu'est-ce que cela traduit ?
Tout simplement qu'après une phase
d'euphorie internet et la disparition de la plupart
des start-up, les grands comptes se réapproprient
les bénéfices des technologies. Les portails
d'entreprise sont ainsi appliqués aux activités
opérationnelles de ces entreprises, comme dans
le secteur bancaire ou les administrations, avec une
prise en compte de plus en plus forte de la composante
multicanal. C'est ce que nous avons d'ailleurs fait
pour le portail de la Commission européenne qui
offre un accès à toutes les informations
générales, de même qu'un accès pour les
universitaires.
Quelle
place occupent aujourd'hui selon vous les DSI dans l'entreprise
?
Les DSI sont aujourd'hui des membres
à part entière des directions générales
d'entreprise, ce qui n'était pas le cas dans
les années 70 ou 80. Leurs préoccupations
ne sont donc plus seulement techniques - internet, la
sécurité - mais aussi stratégiques,
en phase avec le "business", contribuant à
la performance et à l'augmentation du chiffre
d'affaires ou à la réduction des coûts,
à service égal.
C'est la raison pour laquelle nous tentons de développer
une complicité et une proximité au niveau
stratégique avec nos clients. Grâce notamment
à la fusion entre Atos et Origin en 2000 et -
en août 2002 - l'acquisition de KPMG Consulting
au Royaume Uni et aux Pays Bas, nos clients ont désormais
affaire à une société internationale,
capable d'embrasser l'intégralité de leur
problématique. Les relations durables avec nos
clients sont vraiment au cur de nos activités.
Vos ambitions sont donc
mondiales ?
Nous voulons avant tout compléter et renforcer
notre présence en Europe, avec une présence
par le biais de filiales, sans changer nos métiers,
afin de devenir le leader de ce marché. Notre
présence sur le continent américain et en Asie
Pacifique nous permet de servir nos clients au niveau
mondial. Mais nous voulons avant tout continuer de nous
étendre géographiquement en Europe.
* Résultat net après éléments exceptionnels
et amortissement des écarts d'acquisition
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