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Responsable
technique et production M6
Web |
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Ariel
Cochard
Nous
réservons nos développements spécifiques à notre cur
de métier
Filiale Internet de la chaîne du même nom, M6 Web gère
à la fois des portails thématiques (M6.fr, Turbo.fr, M6music.fr,
etc.) et des sites événementiels (Loft Story, Popstar,
etc.). Un rôle dont l'une des problématiques majeures
consiste à faire face à d'importantes montées en charge
tout en faisant preuve d'une extrême réactivité. Ariel
Cochard, responsable technique et production chez M6 Web,
dévoile ici les coulisses l'activité Web de M6.
02
juin 2003 |
JDNet
Solutions : Entre développements spécifiques
et solutions packagées, avez-vous une préférence ?
Ariel Cochard :
Globalement, nous n'avons pas de religion. Nous préférons
les choix pragmatiques. Ce qui nous conduit généralement
à opter pour des solutions mixtes - intégrant
aussi bien des produits du marché que des programmes
Open Source.
Quelles sont les principales
briques techniques que vous exploitez ?
Il y a deux ans, nous avons opté
pour le serveur d'applications J2EE d'ATG (ATG Dynamo)
en vue de gérer les relations avec les internautes.
Cet outil nous permet notamment de mettre en oeuvre
des fonctions d'authentification et de personnalisation,
adaptées à notre modèle de revenus
[NDLR qui s'appuie sur la publicité],
et de proposer à nos internautes l'interactivité qu'ils
attendent de nos services. Pour l'heure, cette brique
qui tourne sous Unix (Sun Solaris) s'adosse à
une base de données Oracle. Cette architecture
est complétée en frontal de serveurs Web
Apache.
Pourquoi
ne pas avoir retenu les solutions de Microsoft ?
Nous privilégions l'environnement
de développement Java, principalement pour répondre
à une volonté d'autonomie [NDLR vis
à vis de tel ou tel éditeur] et de
portabilité de nos applications. Il nous arrive
néanmoins de choisir des produits Microsoft,
en vue notamment de satisfaire une réalité
du marché. C'est le cas par exemple pour la technologie
de diffusion en streaming Windows Media.
Dans quels cas retenez-vous
l'option d'un développement spécifique ?
Nous déployons des outils maison
lorsqu'il s'agit d'enjeux proches de notre coeur de
métier, tels que la diffusion vidéo par
exemple. Sur ce terrain, nous avons mis au point un
système de back office articulé autour
d'un référentiel. Il intègre des
fonctions d'encodage multiformat et des dispositifs
(découpage, etc.) pour assurer l'adaptation des
contenus au format rich media et au mode de recherche
sur Internet.
Cette plate-forme s'appuie sur un socle Open Source,
comme la plupart de nos chantiers spécifiques
d'ailleurs.
Un
business model lié à la publicité
vous conduit à porter une attention particulière
aux dispositifs de gestion de bannières ?
Nous utilisons le serveur de bannières
de Dart (AdServer). Pour affiner l'analyse de notre
trafic, nous avons opté par ailleurs pour les
services en mode hébergés (ASP) de Cybermétrie.
En général, nous faisons appel à
des prestataires extérieurs pour des besoins
qui dépassent nos principaux métiers (A
savoir : l'exploitation et la diffusion de sites
Web).
Avec
quel hébergeur travaillez-vous ?
Nous avons signé un partenariat
avec Atos, avec lequel nous traitons les événements
importants, le lancement du site de Loft Story par exemple
[NDLR voir l'article].
Des projets qui nécessitent d'optimiser notre
plate-forme en termes de stabilité et de sécurité
des applications.
A ce premier niveau, nous ajoutons également
une couche de cache réseaux - reposant sur l'offreCDN
d'Akamaï. En rapprochant nos contenus des utilisateurs
finaux, elle contribue à éviter beaucoup
de problèmes de montée en charge. Akamaï
se charge également de la diffusion de nos contenus
vidéos.
Faites-vous appel à
d'autres prestataires ?
Côté développement,
nous avons confié à CooperTeam la maintenance
de divers modules spécifiques supportés
par ATG Dynamo. Pour le reste, des intervenants indépendants
peuvent être amenés à collaborer au cas
par cas en fonction des projets.
Depuis 2001, nous nous appuyons sur l'offre de la société
SmartPing, récemment acquise par Witbe, pour
superviser notre plate-forme en termes de performance
et d'accessibilité. Cette démarche qualité
accompagne le lancement depuis quelques mois de services
à plus haute valeur ajoutée (offre vidéo
haut-débit par exemple) qui nécessitent un suivi
plus rigoureux en termes de qualité de services.
Vos principaux projets en 2002 et 2003 ?
L'année 2002
a été marquée par des actions visant, d'une part, à
rationaliser notre plate-forme d'hébergement autour
d'une infrastructure dédiée cohérente
et, d'autre part, à concevoir un environnement
vidéo doté de processus de gestion industrialisés.
Depuis
le début de l'année 2003, nous observons
une forte augmentation du nombre de visiteurs équipés
d'accès haut débit. Et pour preuve: la
part d'internautes se connectant à nos flux vidéo
en haut débit est passée de 50% en janvier
à 75% en avril, sans compter une augmentation
de la consommation moyenne de tels contenus. Au total,
ce nouveau paysage nous amène à faire évoluer
nos partenariats technologiques en adéquation avec une
offre plus riche : nouveaux services à valeur ajoutée,
nouveaux formats publicitaires. Nous étudions notamment
attentivement les alternatives possibles en termes de
réseaux de diffusion.
Sur
quelles émissions et sites d'émissions
vous concentrez vous en ce moment ?
The Bachelor et A la Recherche de la
Nouvelle Star.
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