Spécialisée dans les études d'optimisation logistique, la gestion des entrepôts et des plans de transport, Valorfi est par ailleurs partenaraire de compagnies d'assurances (Groupama, AOM) pour des simulations financières en cas de contamination (produits agroalimentaires dangereux ou non commercialisables, défaut de conditionnement, etc.).
Elle évalue ainsi les risques de pertes de parts de marché et les conséquences financières. C'est donc tout naturellement qu'elle s'intéresse à l'amélioration de la traçabilité et, ce faisant, à la technologie de marquage RFID.
JDN Solutions.
Pourquoi avoir créé un consortium autour de la RFID ?
Alain Borel.
Le consortium Smart Tracing est né en octobre 2003. Nous l'avons fondé à l'origine avec la société Aldata, puis Cipam, Texas Instruments et Sun Microsystems nous ont rejoint.
Notre objectif était de répondre aux demandes clients dans leur globalité sur des projets de traçabilité intégrant la RFID et de proposer une offre commerciale qui soit cohérente. Actuellement, sur le marché, aucun acteur ne dispose de l'ensemble des compétences dans le domaine. Le consortium, formé par nos 5 sociétés, allie et propose toutes les compétences nécessaires à un projet de RFID industriel.
Chez Valorfi, nous gérons la partie études et conseil des projets, Texas Instruments et Cipam - qui sont distributeurs - interviennent sur le matériel - choix des puces, lecteurs, portiques - tandis qu'Aldata propose des logiciels adaptés à la gestion de l'information RFID et que Sun offre des systèmes informatiques pour intégrer les différentes technologies.
A qui doit s'adresser un client s'il a un projet RFID ?
En fait, la décision est commune entre le client et les membres du consortium. Le choix du partenaire privilégié varie selon la nature du projet. Si le plus gros du travail est effectué par Aldata, par exemple, c'est elle qui va piloter le projet, mais cela se définit toujours en collaboration avec le client.
En général, c'est souvent Valorfi qui sert d'interface car notre activité nous positionne au départ du projet.
A partir du 15 septembre, nous allons ouvrir un site Web Smart Tracing où toutes les demandes des clients arriveront et seront réparties entre nous, selon les besoins.
Quelle est l'évolution des demandes des clients ?
Nous avons aujourd'hui environ une trentaine de projets à l'étude. La plupart des projets concerne les processus industriels et la consignation, la logistique des entrepôts, l'agroalimentaire et les produits frais, la distribution pharmaceutique.
En 2002-2003, les clients nous demandaient plutôt ce que l'on savait faire, nous développions alors des maquettes dans ce sens.
Depuis 2004, nous commençons à réaliser des pilotes en entreprise. Je pense que l'industrialisation de ces projets devrait se faire autour de 2005-2006.
En fait, l'accélération des demandes de projets RFID est liée à différents facteurs comme les progrès technologiques avec, par exemple, l'apparition de lecteurs polyvalents - puces et codes barres -, la normalisation des puces via les normes ISO et, pour finir, les contraintes légales, notamment la nouvelle réglementation définie par Bruxelles dans l'agroalimentaire qui impose l'obligation de moyens et de résultat sur la traçabilité des produits. Inversement, ce qui freine, c'est la complexité de la mise en uvre et le coût des étiquettes.
Quels sont les projets ou usages utilisant la RFID qui sont amenés à se développer ?
La majorité de nos projets concerne des circuits fermés, comme des contenaires consignés ou la réutilisation de bacs en pharmacie. C'est dans ce domaine que peuvent se faire les principaux gains de productivité, notamment du fait qu'une puce RFID peut durer plus de 10 ans. Et ce sont surtout des projets de ce type qui risquent de se développer dans les deux ans à venir.
On voit également apparaître des projets émergents dans les domaines de la contrefaçon, une puce aidant à identifier avec certitude un produit.
La gestion des produits de grande consommation par la RFID n'est pas encore d'actualité, ce sera sans doute plus fréquent une fois que le prix des étiquettes RFID aura baissé.
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Les acteurs du consortium Smart Tracing
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Société
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Descriptif
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Conçoit et commercialise des systèmes informatiques pour les secteurs de la grande distribution et de la logistique. Elle développe, implémente et commerciale GOLD, une solution dédiée à l'optimisation de la chaîne logistique et à la traçabilité des marchandises pour les distributeurs, les industriels et les prestataires de services logistiques. Dans le cadre du consortium Smart Tracing, Aldata assure avec son logiciel GOLD la capture (via RFID, entre autres), l'archivage, l'exploitation et la diffusion des données nécessaires à la traçabilité.
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En complémentarité de ses partenaires du consortium Smart Tracing, CIPAM conçoit et intègre les solutions RFID dans les processus industriels ou logistiques. L'étude du "tag" et de son packaging, le choix de la fréquence et de la technologie, la conception de tunnels et de portiques de lecture 2D ou 3D, la fabrication d'antennes "sur mesure", l'équipement de terminaux portables endurcis et de lecteurs manuels, le déploiement sur site constituent ses principales compétences.
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Sun Microsystems est fournisseur global de solutions matérielles, logicielles, services et spécialiste des technologies Internet. Sun est depuis 2000 membre des organismes de standardisation mondiaux en matière de RFID comme Auto-ID et EPCglobal. Au sein de Smart Tracing, il représente le savoir faire en termes de middleware RFID, d'infrastructure pour le back-office et de mise en oeuvre technique au sein du système d'information.
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Texas Instruments fabrique entre autres des étiquettes RFID et des coupleurs associés. Par son action auprès de l'ISO et EPCglobal, il oeuvre à la globalisation des systèmes RFID. Sa technologie RFID Systems est utilisée à toutes les étapes de la chaîne logistique. Au sein du consortium, la société assure un retour d'expérience pour évaluer, développer et apporter la solution tag RFID la mieux adaptée.
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Valorfi est une entreprise de consulting spécialisée dans les études sur la gestion des flux logistiques. Créée en 1993, ses domaines de compétences se sont développés selon trois axes : la gestion et l'optimisation des flux dans le domaine du stockage et de la distribution, la performance des processus de traçabilité et le calcul des enjeux financiers liés aux retraits de marchandises, l'étude de faisabilité globale d'un système de traçabilité, en intégrant notamment les méthodologies de traçabilité, les différentes techniques de capture des informations (dont les marqueurs RFID) et les modes opératoires nécessaires à la mise en oeuvre du projet. Valorfi assure également le pilotage des projets au sein du consortium.
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Dossier 
Propos recueillis par