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Samuel Rohaut
Directeur technique
Allociné |
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Samuel Rohaut
"Nous avons dépassé le gigabit par seconde dernièrement"
Face aux contraintes engendrées par la vidéo, Allociné a multiplié les solutions de gestion du trafic : répartition de charge, compression, mise en cache et services externalisés.
16/01/2007 |
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JDN
Solutions. Sur quels langages de développement fonctionne le site Allociné ?
Samuel Rohaut. Essentiellement sur des environnements Microsoft pour la partie applicative. Nous ne faisons pas encore du .Net, ce qui est prévu pour 2007, mais de l'ASP pour l'instant. Notre serveur Web est donc IIS, et notre base de données SQL Server. Au niveau système, nous fonctionnons sur Windows Server 2003 et IIS 6. Nous commençons à migrer vers SQL Server 2005 d'ailleurs, même si notre environnement de production est toujours sous SQL Server 2000 aujourd'hui.
Pourquoi ce choix ?
Je n'étais pas là lors du choix initial, mais depuis nous avons surtout suivi l'évolution du site pour ne pas avoir à jeter tous les développements internes que nous avions pu faire. Depuis, nous avons mis au point notre propre framework et nous engrangeons ainsi de l'expérience sur ces technologies. Cependant, si nous développons sur la base de technologies Microsoft nos propres applicatifs, nous n'utilisons que peu de logiciels métiers du marché, n'ayant jamais trouvé des offres adaptées à nos besoins.
Et pour vos propres besoins en interne, utilisez-vous d'autres langages que l'ASP ?
Oui, du VB Script pour les traitements déconnectés. Nous utilisons aussi parfois du Perl ou du Javascript, ainsi que du C et C++. Pour l'essentiel de nos informations exposées dans l'intranet, les traitements batchs [ndlr ou traitements par lots] sont faits en ASP, VB et SQL.
Perl nous sert vraiment pour des traitements particuliers et ponctuels. En C, nous avons nos serveurs d'envoi de courrier électronique car ce programme a été développé il y a longtemps et n'a pas nécessité vraiment d'évolutions. De plus en plus, nous sommes en train de nous séparer d'applications internes pour partir sur des technologies plus orientées vers les Web Services, et des échanges dynamiques et réactifs.
Sur quels aspects êtes-vous particulièrement sollicité à la direction technique ?
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 L'essentiel de l'intelligence de notre base de films est fait en SQL sous SQL Server" |
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Nous avons à faire face à deux grosses problématiques qui touchent toutes les deux à la base de données. C'est d'abord l'alimentation en données et l'agrégation de contenu que nous recevons de l'intérieur, via l'intranet ou l'extranet, ou de l'extérieur. L'essentiel de l'intelligence de notre base de films est faite en SQL sous SQL Server.
L'autre grosse partie de la problématique concerne la gestion de la montée en charge sur les sites Allociné France, Royaume-Uni et Allemagne.
Par quel biais alimentez-vous cette base de films qui fait votre cur de métier ?
Essentiellement par des fichiers XML. La plupart du contenu d'Allociné provient de sources variées, et nous nous adaptons pour cela à la communication de nos partenaires. Nous traitons des services Web, des fichiers FTP, mais aussi de l'information en provenance de nos intranets ou extranets.
L'équipe de rédaction s'occupe de l'alimentation de nos sites, tandis que les extranets sont à la disposition des exploitants de salle pour saisir leur programmation. Nous travaillons directement avec les circuits comme CGR, UGC et Europalace.
A quoi sert votre intranet ? Sur quelle technologie est-il construit ?
Principalement, notre intranet est utilisé pour la gestion des articles, de l'actualité, des synopsis et pour les films. Il s'appuie sur notre outil de gestion de contenu développé en interne. Cela nous permet, lorsque des collaborateurs sont à l'extérieur, par exemple au festival de Cannes, de pouvoir remplir la base dynamiquement.
En termes de bande passante, que consomme Allociné au quotidien ?
Il nous est arrivé de dépasser le stade du gigabit par seconde au mois de novembre dernièrement. L'essentiel de ce flux découle de la vidéo pour au moins les trois quarts des flux. Pour répondre à cela, nous combinons plusieurs techniques et notamment l'utilisation d'Akamai qui réduit de 80% la charge du site. Bien sûr, cela ne fonctionne que sur certains flux, pas sur notre partie forum ou pour la personnalisation du site et les blogs.
Les DNS, les compresseurs de pages fonctionnent en Open Source. Nous nous basons sur les services de Boost Edge, de la société Active Networks. Même si nos serveurs utilisent de l'Open Source, notre technologie en elle-même n'est pas Open Source.
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Nous combinons mise en cache, compression de flux et Akamai" |
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La mise en cache est encore une technologie Open Source chez nous, il s'agit du serveur Squid. Cela fonctionne très bien, le tout étant de trouver un bon paramétrage pour que les applications fonctionnent entre elles. Et heureusement, nous avons des personnes compétentes sur les deux domaines : Open Source et logiciel propriétaire. Grâce à toutes ces mesures, nous absorbons une charge de l'ordre de x2 ou x3 temporairement.
Cela a-t-il un impact sur vos serveurs Web ?
Non, notre infrastructure se limite à 7 serveurs Web et 4 serveurs SQL. Ce sont des machines récentes toutefois, des bi-opterons dual core pour la plupart. En 2004, lors du lancement de la version 5 du site, nous en étions à 3 serveurs Web et 2 serveurs SQL. Ce sont des fermes de serveurs équilibrés par Linux Virtual Server. Cette technologie robuste est utilisée depuis près de 5 ans environ.
Le moteur de recherche d'Allociné, est-ce un produit du marché ?
Non, il s'agit d'un moteur de recherche interne mais il correspond à notre besoin. Ce n'est pas une simple requête SQL qu'il exécute à chaque fois cependant, le moteur est un peu plus travaillé que cela. Nous indexons notre base de films que nous interrogeons ensuite.
D'autre part, nous avons développé avec la société Critéo un moteur de recommandation qui s'adapte à n'importe quel produit. Ces recommandations sont fournies à partir des films consultés par les internautes.
Vos derniers grands projets menés ?
Le développement international, lancé il y a maintenant près d'un an et demi. Nous avons marié des briques modulaires avec une traduction manuelle de textes. Tout le contenu disponible en France n'est pas encore disponible sur ces pays là, mais nous y travaillons. L'architecture en revanche est mutualisée en France, autant pour le développement que pour la partie éditoriale.
Le dernier projet concerne le développement des blogs en début d'année 2006. Nous avons travaillé avec la société Abricoo, qui avait déjà mis au point sa plate-forme de blogs. Ils l'ont réalisé sous PHP, et nous avons pu l'intégrer sans souci. Nos blogs sont hébergés chez eux, il existe juste une interface de communication entre leurs blogs et nos sites. Ils utilisent d'ailleurs des technologies Ajax.
| La
DT de Allociné |
| La
direction technique |
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Effectif
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14 personnes
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| Les solutions
technologiques |
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Bases
de données
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SQL Server
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Langage de développement
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ASP, C, Visual Basic
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Système
d'exploitation
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Windows
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Serveur
Web
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IIS
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Hébergement
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LDCom
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Mise en cache
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Squid
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Compression de flux
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BoostEdge + Akamai
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Répartition de charge
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LVS
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Propos recueillis par Yves DROTHIER, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Samuel Rohaut, 30 ans, est le directeur technique du site Allociné.fr, dédié à l'univers du cinéma et de l'actualité DVD.
Depuis 2003 Directeur technique chez AlloCiné
2001-2003 Adjoint au directeur technique chez CanalNumedia (Groupe Vivendi-Universal Net)
1999-2001 Développeur chez AlloCiné
Et aussi Diplôme d'ingénieur-maître génie informatique en 1999
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Dossier 
