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INTERVIEW

Ludovic Clément

Directeur Général

Viasoft France


L'OPA de Compuware sur Viasoft n'est pas allée à son terme. La commission antitrust américaine a jugé que les 2 sociétés étaient concurrentes sur les produits de test MVS et que la fusion de Compuware et de Viasoft entraînerait un monopole de fait. Viasoft détient plus de 25% du marché des tests MVS en France où elle compte 130 clients sur les 500 premières sociétés françaises. Après cet arrêt et la fin du "bon filon" de l'an 2000, Ludovic Clément fait le point sur l'avenir de la filiale française.

Propos recueillis le 25 janvier 2000 par
Alain Steinmann

JI: Viasoft France, c'est quoi ?
Ludovic Clément: Nous sommes un éditeur spécialisé dans la modernisation des systèmes existants de type mainframe mais aussi des environnements NT et Unix. Notre champ d'intervention se situe sur les environnements informatiques larges sur lesquels nous pouvons apporter notre valeur ajoutée.

L'annonce de l'arrêt de votre fusion avec Compuware a été ressentie comment ?
Au début, on faisait contre mauvaise fortune bon coeur. Mais finalement l'arrêt de la fusion nous permet de repartir comme avant, lorsque notre stratégie n'était pas d'être acheté mais d'acquérir.
Nous avons de 20 à 30% de part de marché et nous sommes rentables aujourd'hui. Contrairement à Compuware dont le seul objectif est d'obtenir 100% de part de marché, nous visons la rentabilité.

Comment se décompose votre activité ?
L'an 2000 au niveau des PC à représenté 25% de notre activité en 1999, les systèmes mainframes quasiment rien. L'euro a représenté de 15 à 20% de notre CA, les tests de grandes systèmes 20%, le référentiel d'entreprise 40% et le reste concernait la maintenance. Notre activité a augmenté de 79,2% cette année par rapport à 1998.

Le "bon filon" de l'an 2000 ayant disparu, sur quels marchés allez vous vous positionner en 2000 ?
Nous n'avons quasiment plus aucune activité sur l'an 2000 depuis plus de trois mois, les dernières affaires importantes ont eu lieu il y a 6 mois. Je pense que pour l'euro, nous continuerons à avoir une activité jusqu'en juin puisque nos outils sont achetés en début de projet.
Il est donc clair que nous allons changer notre positionnement et nous concentrer sur les tests MVS pour les mainframes, l'euro jusqu'en juin, l'industrialisation de la maintenance qui a été remise au goût du jour avec des technologies comme le web to host et les solutions de référentiel d'entreprise qui ont connu une croissance spectaculaire en 1999. Et clairement, la prochaine vague sera orientée vers l'e-business.

Comment expliquer le boum des solutions de référentiel d'entreprise et quels sont leurs avantages ?
Ces solutions permettent aux responsables informatiques de gérer une large gamme de systèmes, de bases de données et d'autres actifs. L'information est centralisée, ce qui facilite le contrôle des ressources. L'effet an 2000 sur le boum de ce type de solutions et de notre produit Rochade est indéniable. La menace du bug a obligé les entreprises à remuer les systèmes informatiques et à en avoir une connaissance parfaite. Les premiers projets ont démarré avec l'an 2000.
Les avantages d'un produit tel que le notre sont de concentrer en un point unique toutes les informations concernant le système d'information: quelles sont les applications, à quoi servent elles, comment échangent elles des données, quelles sont leurs fonctionnalités.

Vous avez développé une offre dédiée à l'e-business, où en êtes-vous ?
Notre offre ebusiness studio utilise la partie existante comme serveur de données et permet de faire migrer la partie applicative...

Les entreprises ne risquent pas d'être tentées de faire migrer l'ensemble de leur infrastructure?
C'est clairement l'approche la plus tentante mais ce n'est pas forcément possible chez un grand compte. Par exemple, sur une application bancaire les données sont lues par de très nombreuses applications. Bouger les données n'est alors pas possible.

Quelle est la méthode à employer pour faire migrer de grosses infrastructures ?
Il faut partir du fonctionnel et non pas du technique. Précisément: partez du service que vous voulez fournir au client final et développez l'architecture et les spécifications à partir de cela. Sur un grand compte, on ne peut pas tirer un trait sur le passé et considérer que le boulot qui a été fait en vingt ans ne va pas être refait en deux ans.

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Responsable de rubrique : Alain Steinmann

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