Auracom : le petit poucet des moteurs de recherche
Par le JDNet Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0107/010703_auracom.shtml
Mardi 3 juillet 2001

Avec Auraweb, Auracom se positionne exclusivement sur le segment des moteurs de recherche d'intranets ou de sites Web. Et sur ces marchés, cette petite société française (d'une seule personne !) a déjà séduit plusieurs grands comptes. Parmi ses principaux clients figurent notamment Le forum des images, la CNAM, France Télécom Hébergement, ainsi que la société de services Livre en Ligne - qui a notamment déployé la solution sur les sites de la FNAC, d'Alapage et de Chapitre.com...

Le pragmatisme à l'honneur
Côté serveur, Auraweb se compose d'une base de données accueillant des documents en provenance d'autres plates-formes - le tout en s'appuyant sur des exports de fichiers au format texte. Principaux avantages de ce système : reposant sur une base unique, les requêtes pourront être lancées directement depuis la page cliente. Nul besoin de passer par une interface de type SGBD pour avoir accès à des sources tierces. "Cette unification des données est garante de la rapidité de traitement des demandes", souligne Michel Martinez, PDG d'Auracom. Puis, il ajoute : "Elle assure aussi la cohérence de l'information - l'administrateur contrôlant la totalité des entrées".

Au moment d'une mise à jour, seuls les deltas modifiés seront intégrés. Envoyés via Internet (en s'appuyant sur le protocole FTP), ces derniers prennent la forme de fichiers au format texte, ce qui permet aussi leur transmission depuis n'importe quel type de plate-forme. Des moulinettes prennent ensuite en charge la fusion avec la base, ainsi que la création de l'indexe. "S'il s'agit d'informations temps réel ou d'images, un lien direct pourra être généré vers la source distante", précise Michel Martinez. Au delà des documents eux-mêmes, les données structurées sont également traitées. Une gestion qui passe par l'intégration de fiches en suivant le même procédé.


Une interface utilisateur 100 % HTML
Côté client, des CGI (Common Gateway Interface) gèrent les consultations au format Web. Suite à une requête, une fusion entre l'interface HTML et les réponses sera effectuée par ces petits scripts. Grâce à cette technique, la création de formulaires dynamiques multi-critères basés sur la structure de la base (tables et colonnes) est mis à la portée d'un simple webmaster. Sans compter la possibilité pour les visiteurs de conserver les pages en mémoire, ou d'accéder à plusieurs bases depuis une interface unique - ce qui ouvre de nouveaux horizons en termes d'ergonomie. "Ceci permet aussi de poursuivre une recherche plusieurs jours après sur un serveur différent", souligne le directeur d'Auracom. Un point important pour les sites qui s'appuient sur une architecture en grappe.

Au delà de ce fondement structurel, les options de recherche offertes par Auraweb sont nombreuses. Un formulaire pourra par exemple être constitué de 'choix multiples' et/ou de champs de recherche plein texte (avec possibilité de requête booléennes). A chaque entrée effectuée, l'utilisateur affinant ses demandes par la visualisation du nombre de réponses disponibles dans l'indexe.


Le soutien d'une documentaliste est recommendé
Déployé en mode de recherche plein texte, le module fournit la liste de l'ensemble des expressions de l'indexe contenant un ou plusieurs mots clés demandés. Ici aussi, le visiteur optimise sa requête en conséquence. "A ce niveau, des dictionnaires plus ou moins spécialisés seront intégrables pour améliorer le traitement linguistique", précise Michel Martinez. "Ils assureront par exemple la gestion de la synonymie". Au niveau des pages de réponses, des croisements entre mots clés et documents finals permettront à l'administrateur de générer dynamiquement des liens hypertextes entre pages de résultat.

S'installant directement sur un serveur Web, Auraweb se compose de trois fichiers principaux : l'un assurant la recherche, le second le stockage des données et le troisième l'indexation. "Je recommande la prise en charge du projet par une documentaliste, qui devra notamment constituer une structure de base, ajouter éventuellement des dictionnaires spécifiques et valider les exports. Ces tâches sont garantes de la qualité des réponses données, surtout dans la mesure où un tel module repose plus que n'importe quel autre sur la structure de la base sous-jacente." Le prix de la licence d'Auraweb se situe entre 40 et 150 000 francs en fonction du nombre de sessions simultanées. [Antoine Crochet Damais, JDNet]


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