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SECURITE |
Un wardrive planétaire pour récenser les réseaux Wi-Fi non sécurisés |
A travers onze pays, des centaines de bénévoles répertorieront en juin prochain les réseaux Wi-Fi non protégés. L'an dernier, 88 000 points d'accès avaient été découverts. Une activité cependant surveillée de très près par les autorités.
(26/05/2004) |
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Début juin aura lieu à travers 11 pays dans le
monde la quatrième édition du WorldWide WarDrive
(WWWD), une "discipline" qui consiste à repérer,
en voiture, les réseaux Wi-Fi non protégés.
Aidés de systèmes GPS, des centaines de participants
élaboreront en temps réel des cartes situant les
points d'accès à des réseaux sans fil non
sécurisés. Initiée par des professionnels,
cette initiative a pour but de sensibiliser particuliers et
entreprises sur les risques d'intrusion au sein de leur réseau.
Quand on sait que 67% des 88 000 points d'accès
identifiés l'an dernier n'utilisaient pas le protocole
de sécurisation WEP (par ailleurs très décrié),
on prend conscience de la tâche à accomplir...
L'opération aura lieu du 12 au 19 juin. Les pays concernés
sont essentiellement anglophones (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni,
Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie...).
Les participants seront équipés d'un simple ordinateur
portable compatible Wi-Fi, d'un logiciel permettant de scanner
les réseaux Wi-Fi (de type NetStumbler) et, bien entendu,
d'une voiture. Ils bénéficieront du soutien d'un
des partenaires de choix de l'opération : WiGLE (Wireless
Geographic Logging Engine).
"Wardriving
is not crime" |
Cette base de données référence plus d'un
million de réseaux sans fil à travers le monde
et permet de créer des cartes en temps réel. Pour
coordonner le tout, des forums par zones géographiques
- ainsi qu'une liste de discussion - seront créés.
Le premier WorldWide WarDrive a eu lieu à la fin de l'été
2002. Outre les Etats-Unis, il incluait certains pays d'Europe
dont la France (voir la carte
des points d'accès de la région parisienne). Le
deuxième eut lieu fin octobre de la même année
(près de 25 000 points référencés)
et le troisième fin juin 2003 (plus de 88 000 points
référencés).
Selon les organisateurs de cet "événement",
le wardriving n'est pas un acte répréhensible
("Wardriving is not crime"). Une charte interdit d'ailleurs
très clairement
aux participants de se connecter aux réseaux qu'ils découvrent
et d'utiliser à des fins personnelles les données
collectées.
Mais ce n'est parfois pas l'avis des autorités de certains
pays qui considérent cette activité comme une
intrusion au sein d'un espace privé. Des condamnations
sévères ont récemment été
prononcées aux Etats-Unis et au Canada pour cette activité.
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