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| Sommaire Intranet-Extranet |
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| Externalisation ou innovation: quelle stratégie pour les PME ? |
| L'étude KPMG fait le point sur les stratégies de délocalisation, de sourcing et d'externalisation auprès des PME françaises.
(18/05/2006) |
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La délocalisation n'est pas la solution unique envisagée par les dirigeants des PME françaises pour gagner en compétitivité. C'est le constat qui ressort de la troisième étude menée par le cabinet KPMG auprès des PME françaises de 7 à 75 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Sortir du marché français reste cependant le premier moyen qu'elles envisagent. Ainsi, 58 % des dirigeants interrogés pensent avoir des perspectives sur le marché à l'international, contre 45 % en France.
En 2003, ils étaient 29 % à miser sur l'international et 53 % à parier sur la France : un bouleversement complet en moins de deux ans.
Sur les 200 entreprises interrogées par le cabinet, 47 % (voir tableau 1) affirment avoir eu recours à l'externalisation pour au moins une partie de leurs processus.
A noter cependant que cette démarche concerne plutôt les moyennes entreprises, celles dont le chiffre d'affaires se situe entre 50 à 75 M€. Pour ces entreprises, 73% des dirigeants ont recours à l'externalisation sur une partie au moins de leur processus contre 40% chez les PME de moins de 9 millions d'euros de chiffre d'affaires.
PME ayant eu recours à l'externalisation pour,
au moins,
une partie de leurs processus
par taille de chiffre d'affaire (en %)
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Total |
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7 à 9 M€ |
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7 à 12 M€ |
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12 à 20 M€ |
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20 à 50 M€ |
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50 à 75 M€ |
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| Source Etude KPMG 2006 |
Bien souvent, les PME ne délocalisent qu'une partie de leurs activités, pour des raisons de coûts et de structures à mettre en place. Il s'agit plus de sous-traitance que d'externalisation rappelle d'ailleurs le cabinet KPMG. Et parmi les fonctions les plus susceptibles d'être délocalisée figure l'informatique en 3e place, derrière la logistique et la production.
"L'offshore est une bouffée d'air qui permet de diminuer le poids de la maintenance et de conserver une marge de manuvre pour l'innovation" rappelait Jean-Yves Hardy, Président de Valtech (lire l'interview du 27/03/2006).
L'étude met en avant les raisons à ce phénomène (voir tableau 2). Les quatre premières causes évoquées sont la réduction des coûts (42,3%), la possibilité de se focaliser sur son coeur d'activité (16%), une meilleure souplesse dans ses budgets (14,4%) et la recherche de compétences pointues (13,4%).
Pour quelles raisons les PME externalisent ?
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Autres / Divers |
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Améliorer les moyens de contrôle |
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Amélioration de la qualité |
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Amélioration de la productivité |
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Recherche de capacité supérieure |
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Recherche de compétences accrues |
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Recherche de souplesse accrue |
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Recentrage sur le core business |
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Réduc / changer la struc. des coûts |
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| Source Etude KPMG 2006 |
Si le prix reste une donnée importante chez les chefs d'entreprise, elle n'est plus la seule garantie de compétitivité. "Les deux premières années, il est rarement possible d'atteindre directement les 40 % de réduction des coûts" précisait Jean-Yves Hardy de Valtech (lire l'interview du 27/03/2006).
Les dirigeants évaluent d'autres leviers de différenciation. Dans l'ordre, ils préfèrent jouer sur la technologie (48%), l'innovation (44%), le marketing (44%), l'intelligence économique (43%) et la production (36%) pour mieux se mettre en valeur en plus d'envisager l'externalisation partielle. Les prix restent selon eux le critère de différenciation numéro un toutefois (85%).
Les projets d'investissements des dirigeants de PME portent logiquement sur les priorités suivantes : optimisation de la rentabilité (75%), baisse des coûts et des prix de revient (72%), développement commercial (76%) et innovation sur les produits ou les services (78%).
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Dossier 
