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Les travaux de recherche dans le domaine de la biométrie se poursuivent. Parmi les systèmes encore récents ou toujours à l'étude, on peut citer la géométrie de l'oreille, méthode parfois utilisée par la police, la démarche (vitesse, mouvements du corps,
), l'odeur corporelle, l'analyse des pores de la peau, la thermographie faciale, les ongles ou encore l'irrigation sanguine.
En ce qui concerne le réseau veineux, et plus précisément celui de la main, il s'agit d'une méthode qui présente un niveau de fiabilité élevée. Il n'est pas à exclure non plus qu'elle soit combinée à d'autres technologies biométriques, comme l'empreinte digitale ou la géométrie de la main.
Par le biais d'un faisceau lumineux infrarouge, le réseau veineux devient visible. Celui-ci sera alors photographié, par méthode réflective ou par transmission, puis stocké sur un support ou dans une base de données.
Fujitsu travaille notamment au perfectionnement de ce procédé. D'après les résultats de ses tests, basés sur l'examen de 140 000 paumes de main, le taux de fausses acceptations serait infime (0,00008%). Le réseau vasculaire est propre à chaque individu.
Bien que récente, la technique a déjà été adoptée, notamment par un établissement bancaire japonais pour l'authentification de ses clients dans des guichets équipés d'un scanner adapté. Quant à la police et l'armée de la Corée du Sud, elles ont fait appel à un système analogue, concurrent, baptisé Techsphere.
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