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La reconnaissance par le visage repose elle aussi sur l'analyse morphologique. Même si le procédé date des années 1980, il a véritablement connu un essor suite aux attentats du 11 septembre.
Les domaines d'application sont divers. La reconnaissance par le visage peut être utilisée pour le contrôle d'accès physique ou logique et la surveillance. C'est ainsi le cas des aéroports, des centres commerciaux, des casinos mais aussi de stations de travail par le biais d'une webcam.
La biométrie du visage est principalement utilisée en identification et assez peu en authentification, compte tenu de son taux d'erreur. L'identification passe par la capture et l'analyse de caractéristiques telles que la forme de la bouche, l'écart entre les yeux, l'écartement des narines, etc. Plus de 60 critères peuvent être pris en considération.
On dénombre 4 méthodes principales de reconnaissance par analyse du visage. Toutes interviennent au moment du traitement de l'échantillon : le traitement automatique de visage (la plus rudimentaire), l'analyse de points particuliers (la plus répandue, capable de s'adapter à des changements d'aspect du visage), Eigenface (souvent utilisée comme base par les autres méthodes), et les réseaux de neurones faisant appel à un algorithme pour déterminer la similitude entre les captures et les gabarits.
Outre le fait de ne pas distinguer des jumeaux, la reconnaissance basée sur le visage pourra être impactée par des changements physionomiques (lunettes, barbe, maquillage,
) et des variations de lumière.
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