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Pour résumer, le travail de la fonction urbanisme est de recueillir et de formaliser des besoins métiers, sous la forme de référentiels d'urbanisme, en s'appuyant sur des règles de gouvernance d'évolution.
Au centre d'une galaxie d'acteurs métier (direction générale et directions opérationnelles), les personnes en charge de cette fonction doivent être avant tout des communicants. Sorte de chefs d'orchestre, on attend d'elles de mettre en partition une musique, portant sur la stratégie de l'entreprise, qui sera ensuite jouée par la DSI.
"Les qualités de synthèse et de formalisation sont importantes",
(Patrice Anota - CHU d'Angers) |
"Elles doivent savoir écouter, faire preuve d'empathie", souligne Bernard Leroux de Cosmosbay-vectis. Et Patrice Anota, au CHU d'Angers, d'ajouter : "Les qualités de synthèse et de formalisation sont naturellement importantes. Le travail d'urbanisation ne doit surtout pas aller trop dans le détail, sans quoi il se révèlerait illisible".
Il est évident que l'urbaniste doit également bien comprendre le ou les métiers de l'organisation pour laquelle il travaille, afin d'analyser les besoins des directions opérationnelles en matière de processus et pouvoir les restituer au sein des référentiels et des modèles cartographiques.
"Il est important également de bénéficier d'une certaine connaissance technique, même si une expertise poussée en informatique n'est pas forcément nécessaire dans ce domaine", poursuit Bernard Leroux. "Les urbanistes sont idéalement des personnes expérimentées qui ont essuyé les plâtres sur de nombreux déploiements."
"Pour prendre en charge ces tâches, du recueil de besoins à l'analyse et la formalisation, l'idéal est un profil de chef de projet maîtrise d'ouvrage ou maîtrise d'œuvre", commente quant à lui Grégory Weinbach (Objet Direct - Homsys Group).
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