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Publi-Dossier avec SAP
18 mars 2003, 13 h 30
Les achats : fonction créatrice de valeur pour l'entreprise "étendue"
Retour d'expérience  Avis d'expert Le séminaire
 
Le SRM démultiplie les gains du e-procurement

Etape logique après les projets porteurs de e-procurement, le concept de SRM (Supplier Relationship Management) veut intégrer toutes les dimensions de la relation entre l'entreprise et ses fournisseurs pour optimiser l'ensemble des achats.

"Dans de nombreux secteurs d'activité, l'ERP a déjà largement amélioré la performance interne, repoussant ainsi aux frontières de l'entreprise les nouvelles opportunités de gains de productivité : en aval, du côté de la relation avec les clients, et en amont, du côté de la relation avec les fournisseurs", explique Pascal Brosset, vice-President e-Business EMEA de SAP. "Si les outils de CRM (Customer Relationship Management) résolvent parfaitement la première problématique, ce n'est que plus récemment que, par analogie, les entreprises cherchent aussi à améliorer et à optimiser les relations avec leurs fournisseurs."

Pour répondre à cette dernière préoccupation des entreprises, des éditeurs de niche, suivis en 1999 par les éditeurs d'ERP, proposent depuis 4 ou 5 ans des outils de e-procurement, qui ont soulevé l'enthousiasme des analystes et des consultants. " La stratégie de e-procurement a en effet pour vocation d'amener les collaborateurs de l'entreprise à appliquer aux achats hors production de bonnes pratiques fondamentales : à savoir, éviter les achats dispersés et capitaliser sur ceux qui ont été négociés ", souligne Bruno Le Moal, Partner d'Accenture.

L'outil, lui, mise sur la technologie Internet pour offrir la possibilité à tous les collaborateurs d'émettre, depuis leur poste de travail et en puisant dans des catalogues en ligne, des demandes d'achats qui suivent ensuite un circuit électronique de validation (workflow). Les gains sont donc d'abord administratifs (30% du total), grâce à la suppression des ressaisies des demandes et de la manipulation du papier. Ils sont ensuite inhérents à une utilisation plus systématique des contrats négociés par les achats (pour 20%). Enfin, la moitié des gains estimés vient des baisses de prix liées à la concentration des achats sur un nombre plus réduit de fournisseurs et une meilleure capacité de négociation de l'acheteur : la visibilité offerte par l'outil sur la consommation réelle permet en effet de négocier sur du concret.

L'e-procurement stratégique pérennise le sourcing

" Certes, dans leur enthousiasme, éditeurs, analystes et consultants ont annoncé un peu vite des gains pouvant atteindre 15% d'économie sur les achats concernés, et des retours sur investissements de 6 mois ", se souvient Bruno Le Moal. " Or, l'expérience montre aujourd'hui que l'économie se situe entre 5 et 10%, pour un retour sur investissement de 18 mois en moyenne. Ce qui est loin d'être neutre. " Comment s'explique ce décalage ? " Tout d'abord, les outils ne sont qu'une partie de la solution ", répond Bruno le Moal. " Ensuite, certains fournisseurs ont été réticents. Certes, fournir un catalogue électronique était déjà dans les mœurs d'entreprises comme Guilbert, Lyreco et autres, mais pas dans celles d'autres secteurs. Enfin, de nombreuses entreprises n'ont pas su mesurer l'enjeu réel du projet de e-procurement en matière de gestion du changement. Nombre d'entre elles en ont fait un projet pilote, limité à un seul site, par exemple, et à un sous-ensemble des achats " cataloguables ". " Et ce faisant, elles ont omis d'accompagner le projet d'une réflexion sur la redéfinition des rôles et les nouvelles relations à mettre en place avec les fournisseurs pour dépasser leurs réticences et surtout avoir des retombées réelles côté sourcing.

" Car la stratégie de e-procurement, pour porter véritablement ses fruits, est indissociable de celle de sourcing (qualification, appel d'offres, comparaison des fournisseurs…) ", ajoute Bruno le Moal. " Au point de n'être qu'un moyen pour capitaliser sur cette dernière, à grande échelle et de façon unifiée. " Et Pascal Brosset de renchérir : " En fait, le e-procurement n'est que la première étape d'une démarche plus ambitieuse qui conduit à intégrer toutes les dimensions de la gestion de la relation fournisseur : sa dimension stratégique (sélection, qualification, appel d'offres, contrats), sa dimension opérationnelle (les outils pour appliquer la stratégie sur le terrain) et sa dimension pilotage et aide à la décision (mesure de la performance des fournisseurs). Plus rien n'empêche alors d'étendre cette même démarche à tous les achats, y compris les plus stratégiques : c'est-à-dire là où les gains sont les plus forts. "

SRM : des opportunités à saisir, vite !

Ainsi est né le concept de SRM (Supplier Relationship Management), avec un acronyme qui pour une fois fait l'unanimité, calqué sur celui du CRM (Customer Relation Management) dont il est le pendant légitime côté fournisseurs et dont il partage les ambitions. A savoir : améliorer la connaissance des fournisseurs (pour " fidéliser " les plus performants et en détecter de nouveaux), rationaliser le traitement des achats de bout en bout (cycle des approvisionnements), favoriser les échanges et la collaboration (garantie d'avoir le bon produit, au bon moment, au bon endroit et au meilleur prix !) et enfin mieux décider, grâce à des indicateurs fiables et pertinents (performance du fournisseur, volumes, délais…).

" Les gains atteignables grâce à un projet SRM vont largement dépasser ceux du e-procurement ", conclut Bruno Le Moal. " En effet, le SRM offre à l'entreprise une visibilité globale sur sa problématique d'achats, qui favorise sa maîtrise. Les acheteurs bénéficient enfin d'éléments concrets et mesurables (volume, performances des fournisseurs, prix des concurrents, comparatifs…) pour mieux négocier puis renégocier chaque année. Enfin, le SRM facilite la collaboration avec les fournisseurs et leur donne la possibilité d'interagir à bon escient dans les processus de l'entreprise. Et comme les éditeurs, notamment SAP, proposent déjà des solutions matures sur le plan technique, les entreprises non seulement peuvent, mais doivent s'engager de toute urgence dans cette voie. Sans perdre de vue qu'il s'agit d'un projet global stratégique, à mener comme tel, en impliquant la direction générale, tous les services concernés et surtout, les fournisseurs. "

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