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| Le domaine de l'exécution, maillon fort de la chaîne logistique |
| Après s'être introduit dans les entreprises dans les années 1990, la gestion de la chaîne logistique s'adapte aux évolutions technologiques, notamment dans les couches basses du transport et de l'entreposage.
(03/04/2006) |
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La gestion de la chaîne logistique - ou supply chain chain management (SCM) - recouvre des fonctions complémentaires cernant les processus clés de la fabrication, le suivi de la production, la planification, l'exécution ainsi que le suivi de la performance.
A son apparition en France dans le milieu des années 1990, la gestion de la chaîne logistique a été essentiellement centrée autour de la fonction d'exécution. Cette fonction sous-tend aussi bien la fabrication (Manufacturing Execution System) que la gestion des entrepôts (Warehouse Management Systems) ou le transport logistique (Transport Management System).
"Lorsque la bulle Internet a éclaté, l'attention s'est dirigée vers les solutions d'exécution de la supply chain, en particulier sur la gestion des stocks, des entrepôts et du transport. Récemment, la pensée est dominée par la gestion de la performance de la supply chain, qui combine la gestion événementielle, l'analyse de la performance et le pilotage des processus", déclarent Valentijn de Leeuw et Simon Bragg, consultant et analyste au sein du cabinet ARC Advisory Group.
Dans un marché global de la gestion de la chaîne logistique avoisinant les 6 milliards de dollars (lire l'interview de Norbert Cohen, d'Euriware), la croissance de cette fonction d'exécution semble plus que jamais bien orientée. Le cabinet d'études Gartner envisage d'ailleurs une croissance annuelle de 7,5%
de ce marché jusqu'en 2009, tandis que ce même cabinet prédit une fusion entre les fonctions de Supply Chain Execution et de Supply Chain Planning d'ici un à deux ans.
Or, les éditeurs semblent anticiper cette nouvelle redéfinition des règles du marché de la logistique. Ainsi, l'éditeur allemand SAP, historiquement orienté sur la planification et la stratégie, s'ouvre clairement vers un domaine où il n'était pas véritablement présent à ce jour, à savoir celui de l'exécution (lire l'interview de Jean-Roland Brisard).
| Les objectifs demeurent essentiellement la qualité du taux de service |
Cela étant, quelle que soit la nature de la solution de gestion de la chaîne logistique que l'entreprise décide de mettre en place, l'objectif prioritaire demeure d'accroître le taux de service, en répondant à la demande en termes de production. Et ce, indépendamment du secteur d'activité et du cœur de métier (lire l'entretien de Franck Aussédat, de Rexel).
"Ce qui a motivé la mise en place d'une gestion de la chaîne logistique a été de répondre à une demande en termes de production et non plus de pousser l'offre. Ainsi, nous avons dans un premier temps concentré nos ressources sur le domaine de l'exécution, par la mise en uvre d'un projet de traçabilité couplée à une solution de GPAO, alors que l'outil de planification est seulement aujourd'hui en chantier", fait savoir Fabrice Schneider, responsable de la gestion de la chaîne logistique au sein de Stoeffler, fabricant dans le domaine de l'agro-alimentaire.
"Le taux de service doit désormais se situer au-dessus des 95% et ce, avec des approvisionnements qui proviennent des quatre coins de la planète. Etre capable d'analyser la demande tout en veillant à l'émergence de normes internationales relatives à la traçabilité des flux constituent les autres enjeux majeurs de la gestion de la chaîne logistique", indique Xavier Devriese, directeur de projet supply chain au sein d'IBS, éditeur et intégrateur de solutions logistiques.
Et le directeur de projet de conclure : "le couplage des technologies RFID et des code-barres avec des liaisons de type GPRS permettent de suivre les flux de matière pour tracer, par exemple, l'ouverture frauduleuse d'un conteneur par l'envoi d'alertes qui seront ensuite traitées et analysées dans l'outil de gestion des aléas".
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