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Trop rigides, peu conviviaux, délicats à maintenir : les reproches ne manquent pas sur les premières versions des SIG. Même si ces logiciels ont bien changé, ils restent contestés pour des usages ponctuels et précis où les clients les jugent souvent trop lourds à mettre en œuvre.

"Le SIG répond à une problématique de base de données. Un client typique aura pour objectif de réaliser des calculs complexes avec. Les experts en SIG travaillent sur des bases géolocalisées, ils ont donc besoin d'un outil pour visualiser ces données certes, mais c'est en quelque sorte secondaire", déclare Rodolphe Aymard, responsable du développement de l'activité pour la société Itelios.


Exemple de SIG en mode client / serveur chez ESRI France

Or, la démarche est inverse dans les entreprises où les directions métiers veulent s'approprier les outils géographiques, poussées en cela par la vague Google Earth. Cette fois, c'est au SIG de s'adapter et d'être le plus visuel et le plus ergonomique possible car les utilisateurs ne sont plus des spécialistes de la cartographie. Or, si jusqu'à présent ce marché a été ignoré, les nouvelles technologies du Web et la hausse des débits et de la puissance de calculs des PC le remettent à l'ordre du jour.

"Avant, pour faire tourner des calculs statistiques sur les 36 000 communes de France, il fallait mobiliser une grosse machine. Aujourd'hui, l'ordinateur du cadre suffit et souvent, on ne lui demande même qu'un navigateur Web. Le marché se déplace vers le géomarketing, le décisionnel et les solutions CRM. Les acteurs traditionnels essaient d'y venir avec leurs outils, mais c'est comme avoir une grosse machine pour faire du travail d'artisan", estime Georges Antoine Strauch, P-DG et fondateur de la société Articque.

L'idée n'est donc plus de partir d'un système central pour bâtir des applications métiers connexes mais d'inverser cette tendance. Les systèmes d'information géographique entrent alors par la petite porte dans l'entreprise, par le biais d'applications simples de rendu, certes limitées, mais qui donnent un premier aperçu de l'intérêt d'exploiter son information géographique.

La démocratisation de solutions comme Google Earth a eu également un effet positif pour les SIG. Au delà de la prise de conscience des éditeurs que des besoins de masse très simples pouvaient être satisfaits, ces produits ont permis une baisse considérable du prix des données cartographiques. "Avant, acheter des images coûtait très cher. Rien que l'année dernière, l'IGN a divisé ses tarifs d'un facteur 5 à 10. Le marché B-to-C a complètement changé la donne", ajoute Rodolphe Aymard (Itelios).

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