Grâce au matériel embarqué (téléphones portables, puces RFID, boîtier GPS), les systèmes d'information géographiques peuvent désormais récupérer de l'information en temps réel et l'exploiter, contrairement à la procédure habituelle qui consiste plutôt à partir d'une base figée d'informations. Ce marché, encore marginal, a commencé à décoller sous l'impulsion de la baisse des prix des technologies.
Chez la jeune pousse Océan, un abonnement à
un service de géo-management de véhicules coûte
entre 40 à 100 euros par mois, selon les options choisies
(lire l'article La
gestion en temps réel des flottes de véhicules du 22/09/2007).
Les nouveaux boîtiers GPS se montrent plus portables, d'un encombrement réduit et donc d'une installation plus facile. Les sociétés spécialisées dans la gestion de flottes se tournent d'ailleurs vers un modèle de services pour éviter au client de s'occuper de l'exploitation informatique de la solution. La combinaison de ces évènements pourrait engendrer une démocratisation de ces outils et de leurs usages.
"Nous commençons à avoir des produits
sur PDA. Ces applications concernent des clients qui emportent
leurs données sur le terrain comme le services industriel
de Genève. Dans ce cas-ci, nous restons dans une approche
d'affichage de données. Mais le marché change.
Notre offre sur PocketPC sera portée prochainement
sur les smartphones. A terme, il faudra être capable
non seulement d'afficher des données stocker, mais
aussi de les exploiter en temps réel sur un terminal
mobile de la même manière que sur un PC",
analyse Marc Bannelier, directeur technique de GeoConcept.
Mais le souci de la portabilité de l'information géographique
concerne l'exploitation de l'informatique embarquée
ou mobile. Car des techniciens ou un service support ne peuvent
assurer un fonctionnement 24h/24 et 7j/7 à l'inverse
d'une solution centralisée.
En revanche, les données trouvent des sujets d'applications nouveaux. Le développement des réseaux sans fil 3G devrait d'ailleurs accroître les possibilités des constructeurs en fournissant aux clients davantage de débits pour la synchronisation du terminal avec le serveur de données.
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