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Consultants, ingénieurs, auditeurs, de par la nature de leurs
missions auprès des entreprises sont sans conteste les plus
demandeurs de certifications, qu'elles soient délivrées par
des organismes tiers (métiers), des éditeurs ou encore des
constructeurs. La certification interviendra selon, pour valider
la maîtrise d'une solution, la reconnaissance d'une expérience
professionnelle ou encore acquérir et développer ses compétences.
Les certifications SAP s'adressent ainsi à trois types de
population principaux : des partenaires, qui suite à
l'évolution des produits, souhaitent remettre à niveau leurs
consultants. La certification sera pour eux la garantie qu'il
y a bien eu acquisition de la compétence. Ensuite, les centres
de compétence qui pour assurer le support aux utilisateurs
feront certifier leurs personnels. Et enfin, troisième type
de population, les nouveaux consultants des partenaires.
Le directeur de la formation chez SAP, Thibault Lebouc, juge
cependant faible le nombre de certifiés, notamment par rapport
à nos voisins européens et aux nations émergentes. Ainsi en
2006, 200 personnes passaient des épreuves de certification
SAP en France, contre 400 en Espagne et 5 000 en Inde.
"C'est un outil de validation d'une compétence pour l'employeur
et aussi les clients lorsqu'ils évaluent un partenaire. Elle
certifie d'un niveau minimum. En Espagne le nombre est plus
important, notamment parce que l'on communique plus sur la
notion de certification. Il y a bien plus de visibilité sur
qui est certifié sur telle solution", avance comme explication
Thibault Lebouc.
Les SSII restent cependant très demandeuses. Cadextan permet
ainsi à ses collaborateurs d'obtenir des certifications
techniques (Java, .Net, bases de données) et fonctionnelles
en finance et analyse des risques (CSA et GARP). "L'idée est
par leur biais, de valoriser plus les salariés, plutôt que
de simplement mentionner qu'ils ont passé une formation sur
tel ou tel domaine. La certification est parfois plus reconnue
qu'une formation, car jugées et délivrées par un organisme
tiers", déclare son PD-G, Didier Neyrat.
Chaque année, se sont en moyenne une vingtaine de salariés
qui obtiennent une certification de nature technique et entre
5 et 10 qui deviennent certifiés GARP. "Nous poussons beaucoup
sur Java en ce moment car c'est un domaine pour lequel la
demande est plus forte, et .Net en deuxième lieu. Sinon
plus sur GARP que CSA", poursuit-il.
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